LA TRANSCOMMUNICATION INSTRUMENTALE OU TCI - histoire

C’est en 1989 qu’un physicien allemand, Ernst Senkowski,  donna à la technique de communication avec les Esprits
le nom de transcommunication instrumentale (TCI). 
Auparavant, l’américain Jonathan Koons aurait conçu en 1852 la première machine capable de capter les voix des décédés mais
les plans furent perdus. En 1909, un autre américain Attila Augusto de Oliveira Cambraia, au Brésil, fit enregistrer un appareil pour communiquer avec les morts. Et avec l’arrivée de l’électricité, d’autres chercheurs ont essayé de l’utiliser mais sans grand succès.
Thomas Edison (1847-1931), pionnier américain de l’électricité, inventeur entre autres du télégraphe, du phonographe et de l’ampoule électrique, déclara à un journaliste de la revue Scientific American en octobre 1920 qu’il travaillait à un outil de communication avec l’au-delà. Il affirma même qu’il était possible de concevoir un appareil si ERNST SENKOWSKI sensible qu’il pourrait permettre à des personnalités vivant dans une autre sphère de s’exprimer plus clairement que par l’intermédiaire des tables tournantes, des coups frappés ou de tout autre mode de communication. Mais la machine d’Edison ne donna pas les résultats escomptés.

 

C’est en Suède avec Friedrich Jürgenson (1903-1987) que la recherche en TCI trouva un réel point de départ. Il découvrit ce
moyen de contact par hasard. Il enregistra, un jour de juin 1959, des chants d’oiseaux dans la campagne. De retour chez lui, il écouta la bande et il entendit «un bruit, vibrant comme un orage, où l’on n’entendait que vaguement le gazouillis», suivi d’«un solo de trompette» et d’une faible voix d’homme qui parlait en norvégien. Ces bruits, inaudibles lors de l’enregistrement, n’apparaissaient que lorsqu’il repassait
la bande à l’envers. Jürgenson supposa qu’il s’agissait d’une interférence radiophonique, mais il n’y avait pas d’émetteur à l’endroit où la prise de sons avait été faite. Intrigué, il multiplia les enregistrements et capta d’autres voix, dont celle de sa mère.
«Quand j’ai réécouté la bande, une voix m’a dit : «Friedel, estce
que tu m’entends ? C’est maman.» C’était la voix de ma mère
décédée. Friedel, c’est le surnom qu’elle me donnait.» Jürgenson
se consacra alors à ses bandes magnétiques. En 1960, l’une des
voix lui conseilla d’utiliser la radio, et c’est cette technique qu’il
utilisa jusqu’à sa mort. Il publia en 1967 un ouvrage intitulé Radiotéléphonie avec les morts. Il reçut l’appui du parapsychologue allemand Hans Bender qui se déclara en faveur d’une origine paranormale.

Par la suite d’autres chercheurs, le letton Konstantin Raudive (1909-1974) et l’italien Agostino Gemelli, enregistreront les voix
des morts et feront connaître leurs travaux dans des publications. Il existe de nombreuses personnes qui pratiquent la transcommunication et des associations se sont
créées pour étudier et expérimenter ce phénomène. Les voix paranormales sont analysées sur le plan acoustique, dans des laboratoires spécialisés et les premiers résultats mettent en évidence des différences nettes entre la voix d’une personne vivante et celle d’un défunt enregistrée sur un magnétophone ou un ordinateur.

En France, Monique Simonet et le Père François Brune ont contribué à faire connaître la transcommunication. C’est
en avril 1979 que Monique Simonet est entrée pour la première fois en contact avec son père décédé, par le biais d’un 
magnétophone. Elle a aussi capté, en mai 1979, la voix de son grand-père. Elle a enregistré la voix de nombreux autres désincarnés.

Le Père François Brune a étudié avec sérieux tous les aspects de la TCI, sous l’angle technique mais aussi moral et spirituel. Il a exprimé sa conviction de l’existence des Esprits et de leur manifestation post mortem. Il fait partie de ces quelques hommes d’Église spécialistes du paranormal qui, avec le temps, ont fait évoluer certains concepts catholiques désuets. Il a le mérite de faire avancer la réflexion sur la mort et sur l’au-delà, à l’intérieur même de l’Institution religieuse. Il a écrit Les morts nous parlent et, avec le professeur Rémy Chauvin À l’écoute de l’Au-delà. Ce biologiste et entomologiste français a d’ailleurs précisé : «Selon des analyses menées à l'Institut  électrotechnique de Turin sur une dizaine de messages, ces voix sembleraient provenir d’individus n’ayant pas de cordes vocales.»

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