Tous mes articles spirituels 

Janvier 2025

Les différentes natures de manifestations des esprits

Les Esprits attestent leur présence de diverses manières, selon leur aptitude, leur volonté et leur plus ou moins grand degré d'élévation. Tous les phénomènes dont nous aurons occasion de nous occuper se rapportent naturellement à l'un ou à l'autre de ces modes de communication. Nous croyons donc devoir, pour faciliter l'intelligence des faits, ouvrir la série de nos articles par le tableau des différentes natures de manifestations. On peut les résumer ainsi :1° Action occulte, quand elle n'a rien d'ostensible. Telles sont, par exemple, les inspirations ou suggestions de pensées, les avertissements intimes, l'influence sur les événements, etc.2° Action patente ou manifestation, quand elle est appréciable d'une manière quelconque.3° Manifestations physiques ou matérielles ; ce sont celles qui se traduisent par des phénomènes sensibles, tels que les bruits, le mouvement et le déplacement des objets. Ces manifestations ne comportent très souvent aucun sens direct ; elles n'ont pour but que d'appeler notre attention sur quelque chose, et de nous convaincre de la présence d'une puissance extra-humaine.4° Manifestations visuelles, ou apparitions, quand l'Esprit se produit à la vue sous une forme quelconque, sans avoir rien des propriétés connues de la matière.5° Manifestations intelligentes, quand elles révèlent une pensée. Toute manifestation qui comporte un sens, ne fût-ce qu'un simple mouvement ou un bruit qui accuse une certaine liberté d'action, répond à une pensée ou obéit à une volonté, est une manifestation intelligente. Il y en a de tous les degrés.6° Les communications ; ce sont les manifestations intelligentes qui ont pour objet un échange suivi de pensée entre l'homme et les Esprits.La nature des communications varie selon le degré d'élévation ou d'infériorité, de savoir ou d'ignorance de l'Esprit qui se manifeste, et selon la nature du sujet que l'on traite. Elles peuvent être : frivoles, grossières, sérieuses ou instructives.Les communications frivoles émanent d'Esprits légers, moqueurs et espiègles, plus malins que méchants, qui n'attachent aucune importance à ce qu'ils disent.Les communications grossières se traduisent par des expressions qui choquent les bienséances. Elles n'émanent que d'Esprits inférieurs ou qui n'ont pas encore dépouillé toutes les impuretés de la matière.Les communications sérieuses sont graves quant au sujet et à la manière dont elles sont faites. Le langage des Esprits supérieurs est toujours digne et pur de toute trivialité. Toute communication qui exclut la frivolité et la grossièreté, et qui a un but utile, fût-il d'intérêt privé, est par cela même sérieuse.Les communications instructives sont les communications sérieuses qui ont pour objet principal un enseignement quelconque donné par les Esprits sur les sciences, la morale, la philosophie, etc. Elles sont plus ou moins profondes et plus ou moins dans le vrai, selon le degré d'élévation et de dématérialisation de l'Esprit. Pour retirer de ces communications un fruit réel, il faut qu'elles soient régulières et suivies avec persévérance. Les Esprits sérieux s'attachent à ceux qui veulent s'instruire et ils les secondent, tandis qu'ils laissent aux Esprits légers le soin d'amuser par des facéties ceux qui ne voient dans ces manifestations qu'une distraction passagère. Ce n'est que par la régularité et la fréquence des communications qu'on peut apprécier la valeur morale et intellectuelle des Esprits avec lesquels on s'entretient, et le degré de confiance qu'ils méritent. S'il faut de l'expérience pour juger les hommes, il en faut plus encore peut-être pour juger les Esprits.

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S’allier aux gardiens du seuil

Chaque lieu a son esprit gardien. Qui sont ces esprits qui protègent nos lieux, ces garants de leur histoire passée et de celle à écrire en leurs murs ? Comment les contacter et s’allier avec eux pour couler ensemble des jours heureux dans un espace de vie harmonieux ?

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Un renversement des valeurs

Jusqu’à présent, J'ai toujours mis en évidence toutes les actions de défense des droits, comme le font par exempleAmnesty International ou Human Rights Watch. Mais ces organismes sont d’origine anglo-saxonne, ce qui pourra toujours irriter certains qui déjà ne s’alarment plus devant les horreurs perpétrées d’où qu’elles viennent. Et c’est bien là que le bât blessedans les états autoritaires d’aujourd’hui qui ne supportent plus la moindre critique parce que déjà, s’ils ont perdu leur âme, cen’est pas pour eux un problème puisqu’ils estiment qu’un régime autoritaire est bien plus efficace et bénéfique qu’un systèmedémocratique.

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Le basculement du monde (partie 1) : le mythe du grand remplacement

Certains ont parlé du grand remplacement, en évoquant ce qu’ils considèrent comme des flambées migratoires inéditesdans l’histoire. Cette idée s’est exprimée en France d’après une théorie d’extrême droite de l’écrivain Renaud Camus, ainsi quedans d’autres pays européens, faisant référence aux migrants venant d’Afrique et du Moyen Orient. Rien de véritablement nouveaudans cette forme d’ostracisme, sinon le fait que la formule employée «grand remplacement» suggère une invasion telleque nous perdrions tous nos repères culturels, éducatifs, artistiques, littéraires et religieux, au profit d’autres civilisations, l’unede sensibilité musulmane, qui viendraient supplanter la nôtre. 

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LE CONCEPT DE BEAUTÉ COMME VALEUR MORALE SPIRITE

Nous remarquons de plus en plus les bienfaits de l’art au niveau social et thérapeutique, que ce soit grâce à l’art-thérapie ou à la pratique des arts, diverse et variée, il en ressort une source d’équilibre et souvent une expression nécessaire, vitale. L’idée du beau est véhiculée à travers la pratique et le partage de l’art. Le platonisme, qui appartient à une époque où la notion d’art n’était pas la même que celle que nous avons à présent, propose néanmoins une conception du beau directement reliée à des valeurs morales. Ce qui a déclenché bon nombre de théories et de critiques tout au long de l’histoire de la philosophie.  L’appel à l’élévation intellectuelle et morale que comporte l’éthique spirite constitue la continuité entre la pensée platonicienne, l’éthique originelle religieuse et l’enseignement des Esprits depuis la codification. Les arts peuvent permettre d’accéder aux nobles sentiments tels l’empathie, l’amour, la bienveillance, l’humilité, la joie, une certaine tristesse et une certaine colère, etc. Autant de dispositions de l’esprit qui nous insufflent le désir céleste de transcender nos conditions matérielles.L’idée du beau est donc indissociable de l’idée de progression morale. Par-delà les recherches humaines sur l’expérience esthé-tique, au demeurant forts instructives, qui ont exploré le rôle du goût, de la beauté sur nos sens, ou l’impact de notre subjectivité en rapport à nos appréciations (chez Kant notamment), l’idée du beau, sous le prisme de l’enseignement des Esprits, appelle quant à lui à une esthétique spirite. En d’autres termes, les sensations et émotions passent par le corps, mais vont et viennent à notre périsprit  - cette enveloppe semi-matérielle garante de notre mémoire, indispensable pour se réincarner - jusqu’à notre esprit. Ces sensations et émotions, qui ne se bornent pas qu’à une seule vie, sont enregistrées en notre périsprit et notre esprit qui à leur tour s’en nourrissent, et permettent ainsi d’apprendre à mieux reconnaître les beautés de la création divine à travers une multitude de supports matériels et sensoriels, et ce, de vie en vie. Ce qui peut valoir pour un individu, peut valoir pour un collectif, un peuple. Les principes de la philosophie spirite à l’intérieur de l’idée du beau apportent éclaircissement et réponses au sujet des souffrances morales. Elles ne sont pas une condition éternelle, mais quelque chose que l’on peut refréner, atténuer, puis s’éviter à force de progression, d’apprentissage individuel et surtout collectif. En tant que spirituels, partons du principe que notre monde change, évolue vers une potentielle libération et un monde plus harmonieux. En parallèle, l’idée du beau peut permettre à nos émotions de raffermir et d’affiner nos pensées, nos sentiments, tel un rayon de soleil réchauffant les corps transis de froid au cœur de rudes hivers. L’idée du beau est un sentiment faisant partie de la raison du cœur, une logique sentimentale qui rend possible l’éclosion d’envies de solidarité, d’amour et de partage pour un avancement global. L’art ne peut pas être l’affaire que d’une seule partie de l’humanité, relégué au seul aspect du divertissement, ou n’être qu’une évasion en dehors du réel. Au contraire, il propose un regard différent sur le réel. Les mots et le rythme d’un poème, les formes et couleurs d’un tableau, le son d’une mélodie, la grandeur d’un édifice, l’envoû-tement d’une danse, la dramaturgie d’un film ou d’une pièce de théâtre, la profondeur d’une photographie ou la prose et les pen-sées que nous expose un roman ; tout ceci concourt à faire jaillir et à entretenir des émotions en rapport étroit avec nos origines spirituelles et divines. Le sentiment de beauté propre à tous les peuples, peut conduire à la paix entre eux à force de s’en imprégner. Derrière les diversités culturelles, ethniques, religieuses, artistiques, il y a l’unicité de notre origine commune. L’idée du beau conduit donc à l’idée de paix. Une paix qui, hélas, réclame l’urgence. L’apprentissage de la beauté est fastidieux, comme tout enseignement, il est divers et peut revêtir plusieurs formes.D’après l’enseignement des Esprits, l’expression du beau ne saurait atteindre au sein de la matière la subtilité et le sublime qu’elle peut atteindre dans l’au-delà. Par de nombreuses intuitions prodigieuses, dont la présentation d’un «triangle spirituel de l’humanité», l’art et les artistes ont notamment un rôle moteur à l’intérieur de chaque partie du triangle. Ils poussent l’ensemble du triangle vers le haut, vers l’évolution progressive à toujours plus de spiritualité dans un monde matériel.

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