
Voici une description et quelques méthodes d’enregistrement des expérimentateurs :
Le magnétophone à cassette : on introduit une cassette vierge dans l’appareil et on s’adresse directement, à l’aide du microphone, à la personne décédée que l’on désire contacter. Il faut prévoir, outre les questions, des plages de temps pour que le
correspondant éventuel puisse répondre. La durée de l’enregistrement sera limitée à cinq ou dix minutes et ensuite, on réécoute
la bande. Les voix, lorsqu’elles existent, sont relativement faibles et difficiles à comprendre. Les messages sont généralement
très brefs. Et il est conseillé d’utiliser un amplificateur de sons.
La radio : on se sert d’un appareil de radio pouvant être relié à un magnétophone par un câble de prise directe. En l’absence de
câble, le magnétophone à cassettes sera placé à proximité immédiate de l’appareil de radio. On peut opter pour plusieurs variantes
:
• L’enregistrement sur «fond sonore blanc». L’appareil est réglé entre deux stations, sur une fréquence où il n’y a pas de programme.On n’aura alors qu’un bruit de fond.
• L’utilisation, comme support, d’un programme parlé ou musical, en choisissant une «fenêtre fréquentielle». Les interlocuteurs
de l’au-delà avaient indiqué à Friedrich Jürgenson une fréquence en ondes moyennes, vers 1480 kHz. Il existe bien d’autres variantes d’enregistrements de voix.
Des inventions : des appareils comme le «psychophone» (Mac-Creadie) ont été conçus pour augmenter le nombre de voix enregistrées et améliorer la réception des signaux. Citons Georges Meek, un industriel retraité, qui mit au point en 1979 avec son
collègue William O’Neill le «spiritcom» (appareil englobant toute la gamme de tonalités d’une voix humaine adulte). Et en 2002,
Frank Sumption créa le «ghost box», dont la finalité était similaire. Sans trop de résultats.

TRANSCOMMUNICATIONS INSTRUMENTALES TÉLÉVISUELLES
En 1973, les premières images de défunts sont reçues sur l’écran d’un téléviseur noir et blanc. Klaus Schreiber (on lui doit la célèbre image de Romy Schneider), un chercheur allemand, recueille des images de personnes décédées à l’aide d’une caméra, d’un magnétoscope et d’un téléviseur positionné sur un poste sans signal. La plupart du temps, ce sont des visages plus ou moins bien définis, avec ou sans voix. C’est une expérience spectaculaire. Cette technique de communication demande beaucoup de temps, de travail et d’équipements. En 1990, un autre Allemand, Adolf Homes reçoit sur un ordinateur des messages de Konstantin Raudive.
De tous temps, les défunts ont cherché à se communiquer aux vivants afin de témoigner de leur survivance et de rassurer leurs
proches. Ils se sont servis de tous les moyens à leur disposition pour établir le contact (corbeille, planchette, écriture automatique,
etc.). Il n’est donc pas surprenant de constater qu’ils utilisent le magnétophone, le téléviseur, le téléphone ou tout autre moyen moderne. La transcommunication n’est donc pas une révolution mais une adaptation de l’au-delà à nos technologies modernes.
Cependant, il faut pour obtenir un véritable contact avec l’au-delà, la présence d’un médium. L’appareil électronique devenant
ainsi qu’un support, enregistre une manifestation spirituelle combinée avec le potentiel fluidique du médium. Mais très souvent
ces échanges demeurent succincts, des visages troubles, quelques bribes de mots et des paroles pas toujours identifiables
sur une bande ou un écran.
La transcommunication instrumentale reste tributaire de tous les aléas connus de la médiumnité. Elle suit donc exactement les
mêmes règles que celle-ci. Il semble qu’elle soit plus difficile encore à réaliser que les médiumnités classiques, les Esprits ayant
plus de facilité à utiliser directement l’intermédiaire humain (par exemple en écriture automatique) que de se servir de supports
matériels demandant une énergie fluidique importante. À tel point d’ailleurs que certains expérimentateurs utilisent l’écriture
automatique pour que les désincarnés leur donnent la marche à suivre et les protocoles d’ordre technique afin de se manifester
au travers d’un appareil. Ajoutons que jusqu’ à ce jour, il ne semble pas qu’un Esprit ait pu s’exprimer en toute facilité par ces
moyens, dans un long message explicatif sur sa situation ou sur des points philosophiques et autres. En outre, en TCI, nous serons
toujours face aux mêmes risques et inconvénients que dans les médiumnités classiques, tout Esprit étant susceptible d’intervenir
y compris un esprit importun.
La transcommunication existe bien. À la question : «Que pensez-vous de la transcommunication ?»,une esprit instructeur
répondit : «Vous le savez, chers amis spirites, la fonction physique, la manifestation physique des Esprits à l’intérieur de
votre monde qui ne l’est pas moins, est particulièrement difficile d’où la difficulté de pouvoir obtenir des manifestations fantomatiques à caractère ectoplasmique convenables et régulières. Imprimer la force de sa pensée sur la bande magnétique, véhiculer la force de sa pensée désincarnée sur une onde hertzienne qui va elle-même se transformer en image reçue à l’intérieur du tube cathodique, voilà une démarche très difficile pour les désincarnés. C’est pourquoi ma deuxième réflexion sera la suivante : il ne s’agit pas de messages tels que vous pouvez les recevoir. Il ne s’agit pas de discours, il ne s’agit pas de propos. Il s’agit de manifestations ponctuelles, il s’agit de manifestations qui doivent répondre à un appel, à une évocation et à un recueillement. Dans
90 % des cas, la réponse désirée par ceux qui engagent cette expérience ne parvient pas à se concrétiser. Il faut donc dire de la
nature de ces communications qu’elle est possible.»
Si la transcommunication est une réalité, elle ne peut remplacer la médiumnité. La spiritualité enseignante se définit à l’intérieur
de séances dans lesquelles les Esprits s’exprime directement dans des messages. Les réponses précises aux questions
philosophiques, scientifiques et morales ont pu être possibles car les différentes entités avaient la possibilité et le temps
de développer leur propos. Ce n’est donc pas par une furtive apparition, une esquisse de parole que la preuve de la survivance
pourrait à elle seule être établie. La transcommunication n’est donc pas un moyen miracle, car il faudra toujours une assistance
sérieuse et un bon médium. Elle est toutefois une voie intéressante pour démontrer la présence du monde des Esprits parmi
nous, et peut-être introduire ici une recherche plus approfondie en ce domaine. La transcommunication, si elle peut apporter une
consolation, ne peut à elle seule répondre aux questions existentielles et universelles.
Ajouter un commentaire
Commentaires