LES PERCEPTIONS EXTRA-SENSORIELLES DU MONDE ANIMAL

Le monde animal est en contact très étroit avec la nature et tous ses sens sont plus développés que chez l’homme. Nous
entendons souvent des anecdotes sur le comportement d’animaux qui sembleraient être dotés de perception extrasensorielle
et autres capacités psi comme la télépathie, le sixième sens et la prémonition. Dans le monde entier, des propriétaires témoignent sur leurs animaux de compagnie qui retrouvent le chemin de leur maison alors qu’ils en étaient séparés de centaines de kilomètres. Des chiens hurlent au moment précis où leur maître meurt. Des chats consolent des malades. Des animaux ressentent l’imminence d’une catastrophe.


LES OBSERVATIONS DE RUPERT SHELDRAKE
Depuis de nombreuses années, des chercheurs ont étudié de très près ces phénomènes et notamment le professeur
Rupert Sheldrake, scientifique anglais, né en 1942, spécialisé dans la botanique, la physiologie, la chimie et doctorant en
biochimie. Au fil du temps, Rupert Sheldrake s’est éloigné progressivement de la science conventionnelle qu’il juge trop matérialiste et mécaniste pour se diriger vers une approche globale et holistique. Ses recherches incluent des thèmes comme le développement et le comportement non seulement dans le monde animal mais également les végétaux en lien avec la télépathie, les perceptions extrasensorielles et la métaphysique. Les idées de Sheldrake ont suscité de nombreuses controverses au sein de la communauté scientifique.
Depuis 1981, ses écrits sont essentiellement centrés sur son concept de «résonance morphique.» Selon  lui «La résonance morphique est l'idée que des choses identiques influencent en conséquence d’autres choses identiques à travers l’espace et le temps. Tous les systèmes qui s’organisent eux-mêmes possèdent une sorte de mémoire inhérente. Par systèmes auto-organisés, je fais référence aux atomes, aux molécules, aux cristaux, aux cellules, aux tissus, aux organes, aux organismes, aux animaux, aux sociétés,  aux écosystèmes.»


Ainsi il tente de démontrer l’existence d’un lien invisible unissant les êtres humains, les animaux et l’environnement et pense que
plus le lien affectif et émotionnel est fort entre les êtres concernés, plus les possibilités d’échanges télépathiques deviennent
élevées. Dans son livre Les pouvoirs inexpliqués des animaux, il a étudié les différentes expressions de ces facultés hors du commun que peuvent manifester les animaux, et notamment ce phénomène de communication télépathique.
Cet ouvrage est le résultat de cinq années de travail et de recherches, durant lesquelles l’auteur a réalisé des centaines
d’interviews auprès de personnes travaillant avec les animaux et de propriétaires d’animaux de compagnie. À travers une
approche scientifique sérieuse, il établit des protocoles solides afin d'étudier et de comprendre ces capacités. L’exemple le plus
courant est celui des chiens qui sont en mesure de connaitre le moment du retour de leur maitre à la maison. 

 

Le livre nous apporte une vision nouvelle des capacités cognitives des chiens et de notre relation à eux, mais également des études
menées sur d’autres animaux tels que les chats, les oiseaux, les dauphins et certains autres mammifères. Il nous décrit des histoires étonnantes, souvent émouvantes, et explique comment mesurer les capacités psychiques de son animal. En voici un exemple : «Lorsque le téléphone sonne au domicile d’un éminent professeur de l’université de Berkeley, en Californie, son épouse sait parfaitement d’avance si c’est son mari qui se trouve au bout du fil. Comment est-elle au courant ? Whiskins, le chat du foyer,
fonce sur le téléphone et tripote le combiné avec sa patte. Il arrive souvent à le décrocher et se répand en miaulements amicaux
que mon mari entend distinctement. Si quelqu’un d’autre appelle, Whiskins n’y prête aucune attention, dit-elle.»

 


LA TÉLÉPATHIE, FACULTÉ UNIVERSELLE
Les Esprits nous ont également entretenus sur la télépathie de
manière générale, en lui donnant un caractère universel.
«Je viens parmi vous glorifier une force donnée, celle de l’esprit,
celle de son attribut principal, je veux dire la pensée. Une pensée en  action perpétuelle, une pensée en action consciente ou inconsciente, une pensée qui développe autour d’elle des vibrations à l’infini, suivant la nature, le caractère et la qualité de ladite pensée… Ce qui veut dire que l’homme à venir peut progressivement acquérir une grande force, noble et belle, avec les animaux de toutes les espèces, télépathie universelle et naturelle des êtres vivants... à partir de leur source divine dans une harmonie pour le besoin de l’homme et de tous les règnes, qu’ils soient animaux, végétaux ou minéraux…»


Comme l’indique ce message, la télépathie existe entre tous les
êtres vivants qu’ils soient humains ou animaux. Nous pourrions
l’étendre au monde végétal mais ce n’est pas l’objet de l’article.
Les Esprits précisent également que le monde animal connait la
télépathie de manière instinctive et indiquent que leurs communications sont de façon globale, plus riches que celles des hommes qui sont confrontés aux limites des mots. Cependant, ils précisent : «Même si le langage est différent, la pensée est une forme vibratoire qui atteint l’autre. Nous recevons tous les mêmes vibrations.»

Les Esprits ont donné quelques précisions sur la télépathie entre l’homme et le règne animal en prenant comme exemple la télépathie qui existe entre le dompteur et les animaux avec qui il travaille, ou le cas des chevaux dits calculateurs ou intelligents.


Les cas les plus connus sont les chevaux d’Elberfeld qui firent
beaucoup parler d’eux au début du XXe siècle. 

En effet, des personnes prétendent avoir appris à lire et à compter à des chevaux. Pour exprimer un mot, le cheval frappe le sol avec son sabot selon un code simpliste : un coup pour A, deux coups pour B, etc. Puis, lorsque l’on écrit un nombre devant lui, le cheval s’exprime de la même manière, en frappant sur le sol un nombre de coups correspondant. Les expérimentateurs précisent toutefois que le cheval ne peut répondre correctement qu’à deux conditions : l’interrogateur doit connaitre lui-même la réponse et doit se tenir dans le champ de vision du cheval. 


Les Esprits vont donner des précisions sur cette télépathie et par extension sur la télépathie en général entre l'humain et l’animal :
«Il n’y a pas à proprement parler de prodiges au niveau des chevaux calculateurs. Le prodige tient à la nature animale, à l’esprit animal ; le prodige, si prodige il y a, je le redis, tient simplement à la télépathie entre le maître et ses chevaux.
La réponse était connue du maître, la réponse était connue des participants à l’exercice de ces manifestations qui pouvaient apparaître comme prodigieuses au public. Mais la télépathie, existe réellement entre le monde humain et le monde animal.
En matière de télépathie avec la nature animale, sachez une
chose : si vous envoyez un nom, si vous envoyez une phrase,
si vous êtes l’émetteur dans cet exercice télépathique, l’animal
ne va pas recevoir le nom, l’animal ne va pas recevoir la phrase,
l’animal ne va même pas recevoir la consonance de ce mot ou de cette phrase, il va en recevoir la traduction car, ne l’oubliez pas, la pensée est un fluide extériorisable.

 

Ce fluide extériorisé va alors atteindre le récepteur pour la circonstance, le ou les chevaux sous la forme d’images. C’est en quelque sorte un rébus qui atteint la conscience animale qui
peut alors le retraduire par coups frappés, en l’occurrence par
le sabot du cheval.»
Les Esprits, à travers leurs messages, nous précisent combien la
nature animale ressent l’état des corps physiques des humains
et nous donnent l’explication des chiens qui hurlent à la mort :
«Lorsque le chien hurle à la mort, il ressent télépathiquement la
mort. Le chien ressent les effluves qui commencent à se dégager des corps physiques des êtres humains, mais aussi de la race animale.
C’est pourquoi, lorsque le chien hurle de telle façon, cela ne
signifie point obligatoirement la mort de son maître, la mort
de son voisin, la mort d’un être humain, mais celle aussi d’un
compagnon canidé ou autre.
Le chien, comme beaucoup d’autres animaux, manifeste ainsi son angoisse, sa peur ; il manifeste ainsi son «au revoir». C’est là une manifestation d’amour essentielle qu’il faut savoir remarquer.»


À ce sujet, intéressons-nous aux travaux d’Ernest Bozzano
qui consacra une partie de ses recherches aux phénomènes
paranormaux.
Ernest Bozzano est un parapsychologue italien né en 1862 et
mort en 1943. Il a évolué de la métapsychique au spiritisme
après une véritable prise de conscience. Il est l’auteur d’une
oeuvre monumentale dans laquelle, à l’aide de témoignages, il
démontre la réalité de la survie de l’âme.
Dans un de ses ouvrages, Les manifestations métapsychiques et les animaux, Ernest Bozzano s’est penché sur l’étude du comportement des animaux de compagnie et sur toutes les manifestations qui les entourent.
Cet ouvrage constitue la première classification méthodique des
phénomènes psychiques liés aux animaux. Pour cela, il étudia
130 cas prouvant l’existence des manifestations métapsychiques des animaux et notamment la télépathie entre un animal familier et son compagnon humain. 

 

LES PRÉMONITIONS
À partir des différents témoignages, Ernest Bozzano en son temps, avait déjà relevé comme Rupert Sheldrake plus tard, que tout cela est uniquement possible quand il existe un lien affectif fort entre l’animal et l’Homme. Plus le lien est puissant, meilleur est le résultat. Voyons maintenant une autre perception
extra sensorielle du monde animal : la prémonition.
Concernant les tremblements de terre, tsunami, cyclones, avalanches, autant de catastrophes que, même avec les moyens les plus modernes, les scientifiques ont d’énormes difficultés à prévoir, on a très souvent remarqué que les animaux perçoivent des signes avant-coureurs de ces événements que malheureusement nous, pauvres humains, percevons quand il est souvent trop tard.
Rupert Sheldrake cite de nombreux cas où des tremblements de terre aux USA, au Japon ou en Europe, particulièrement meurtriers, auraient été précédés de comportements étranges d’animaux, tels des éléphants, rats, oiseaux, chevaux, cochons, chats, chiens, vers de terre, serpents, etc.


Tous ces animaux tentaient, jusqu’à dix jours avant la survenue
de la catastrophe, de fuir ou bien présentaient une agitation
inquiétante et inhabituelle.


Il évoque ainsi lors du tsunami asiatique du 26 décembre 2004,
le cas étonnant de «buffles qui paissant le long de la plage, et qui ont soudain levé la tête et regardé la mer, oreilles dressées. Ils sont ensuite pris la direction de la colline à toute vitesse, suivis de villageois affolés qui ainsi ont eu la vie sauve.»


Lors d’une séance de communication avec les Esprits, nous
leur avons demandé s’il était possible de prévoir et éviter les
secousses sismiques sur Terre.


«L’Esprit serait tenté de vous dire : il suffit à l’homme de demander à son chien, à son chat, à son cheval ou à sa belette, pour comprendre la réponse, car la réponse est connue à l’intérieur de la fonction extrasensorielle de la nature animale incarnée sur  ce globe. L’animal sait de fait, quelle que soit son espèce - et cela est important -, ressentir et prévoir l’ensemble du système planétaire dans la vibration de son écorce ; cela vient du fait de ses facultés parapsychiques essentiellement développées, cela vient du fait aussi que beaucoup d’espèces du monde animal, de par leurs conformités extérieures et apparentes à vos yeux, sont de ce fait en rapport plus direct avec le sol terrien. Amis, question d’importance, mais question qu’il faudrait pouvoir résoudre. L’une des solutions, difficile mais envisageable, est celle de l’entrée en télépathie directe avec ce même monde animal, cela se peut. Si l'humain nouveau, l'humain spirite, veut bien recevoir les instructions de l’invisible, alors elles entraîneront ce même homme à un travail télépathique avec l’espèce animale désignée pour la circonstance. 

La prévention en ce domaine, à partir du rapport de deux natures différentes sur cette planète, est du domaine du possible, prévention seulement car le phénomène naturel - quant à lui - ne peut être évité dans la seule mesure où il appartient en totalité à la structure même de la sphère. Mais il est à considérer que ce qui vient d’être avancé éviterait nombre de drames sur votre globe.»

 


Nous constatons que la réponse des Esprits est en totale convergence avec les travaux de Rupert Sheldrake.
Les messages reçus dans ce domaine particulier soulignent
la complémentarité qui existe entre nos deux mondes et que
celle-ci est essentielle et source d’équilibre. L’au-delà n’a de
cesse de nous demander d’aimer, de respecter et de protéger le
monde animal car il est proche de notre nature humaine et pour reprendre leur propos, je conclurai cet article par cette phrase :
«Dans l’harmonie de nos vies, le monde animal nous apporte
force, énergie et souvent très souvent source de joie, de grand
bonheur.»

 

 

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