L’HISTOIRE DE LA TERRE ET DU MONDE ANIMAL
Selon les scientifiques et l’hypothèse actuelle, notre univers serait né du big-bang il y a 13.7 milliards d’années (md). La
Terre, quant à elle, aurait été créée il y a -5 milliards d’années. Entre -5 md et -1 md d’années, les premiers organismes auraient
commencé à naître sous des formes primaires et microscopiques contenant l’ADN de la vie dans l’univers (procaryotes et eucaryotes).
À partir de -555 millions d’années, la vie a commencé à exploser dans sa diversité, d’abord dans des étendues d’eau,
puis sur Terre (-410 millions d’années), donnant naissance aux premiers animaux terrestres. Il y a 200 millions d’années sont apparus les dinosaures ainsi que les premiers petits mammifères. Les dinosaures ont régné en maîtres sur la Terre durant 160 millions d’années. Suite à leur disparition, les petits mammifères ont commencé à peupler la planète et les traces des premiers hominidés remontent, quant à elles, à il y a 7 millions d’années. Ce n’est qu’il n’y a 200 000 ans que, dans l’évolution humanoïde, sont apparus les premiers hommes de type homo sapiens.
Durant cette épopée vertigineuse, le vivant a connu cinq extinctions de masse, c’est-à-dire cinq crises biologiques majeures qui
ont conduit à la disparition de 60 à 95 % des espèces vivantes sur la planète Terre. Les scientifiques ont validé certaines hypothèses
pour expliquer ces crises (période glaciaire courte mais intense, manque d’oxygène dans les océans, activité volcanique
et astéroïdes, plus des causes encore inconnues).
La dernière extinction de masse est la plus connue pour nous. C’est celle qui a eu lieu au Crétacé et qui a conduit à la disparition
des dinosaures et à l’avènement des mammifères. Les scientifiques estiment qu’elle est probablement due à l’impact d’un
astéroïde. Dans l’histoire de la Terre, l’homme est donc celui qui est arrivé en dernier (il y a 200 000 ans pour l’homo-sapiens). Malgré tout, il a dominé les différents règnes, oubliant qu’ils étaient à son origine et que le monde existait bien avant son arrivée sur Terre. En 555 millions d’années, l’homme est ainsi la seule espèce qui s’est emparé de son environnement au point de risquer de le mettre en péril et de créer une nouvelle extinction de masse, dont il serait à l’origine.
L’impact négatif de l’homme sur son environnement s’est considérablement accéléré depuis l’avènement de nos sociétés
dites modernes, basées sur un modèle économique qui invite à toujours plus de consommation. Aujourd’hui, nous notons que
60% des animaux sauvages ont disparu en quarante ans ; 680 espèces d’animaux vertébrés ont totalement disparu depuis le
16e siècle et encore plus d’invertébrés ; une espèce animale ou végétale disparaît toutes les vingt minutes sur la planète ; les
espèces disparaissent 1000 fois plus vite que selon les cycles naturels. Les raisons de cet impact négatif sont multiples mais ont toutes la même origine : l’infériorité de l’homme.
CRÉATION ET COMPLÉMENTARITÉ ENTRE LES RÈGNES
Dans la spiritualité enseignante, nous savons que nous sommes créés par une force amoureuse que les Esprits nomment Dieu, divin, ou source. Au moment de leur création, les Esprits que nous sommes sont simples et ignorants. Nous ne connaissons pas le sentiment d’amour et agissons par instinct. Pour évoluer, nous devons nous réincarner afin d’acquérir l’expérience de l’existence. Dans un premier temps, nous prenons conscience de notre propre existence ; puis nous prenons conscience de l’autre, nous nous délestons progressivement de nos instincts primaires et nous apprenons à reconnaître l’autre et à l’aimer. Sur la planète Terre, nous n’en sommes plus à nos toutes premières vies, mais nous avons encore beaucoup à apprendre sur l’amour du prochain. En témoignent les terribles évènements qui secouent par trop souvent l’actualité de notre humanité.
Ainsi dans son infériorité, l’homme qui apprend encore seulement à accepter et aimer l’autre comme un frère, peine à reconnaître
et respecter les autres règnes vivants sur Terre à ses côtés. Pourtant, nous avons tous la même origine, Dieu.
«Dieu se manifeste de manière perpétuelle dans l’univers tout entier. Il est semblable à une pierre d’incandescence et de
radiance qui propulse sans cesse le fluide de la vie… Ainsi est né le monde végétal, ainsi est né le monde animal, ainsi est né le
monde humain.» - Message spirite
Ainsi les esprits qui ont une nature humanoïde depuis qu’ils furent créés, s’incarnent en l’homme, tandis que les animaux se
réincarnent dans leur propre espèce. Ces esprits, bien que n’étant pas de même nature, sont des êtres sensibles qui savent donner
et recevoir le sentiment. «La matière prend de multiples formes sur ce globe, et l’esprit sait s’y incarner de manières différentes suivant les desseins de la création. Il est, pour cette circonstance, une différence de nature entre vous et le monde animal. Différence nécessaire car complémentarité harmonieuse indispensable. L’un comme l’autre reçoit l’un de l’autre.» - Message spirite
Cette harmonie peut se traduire sous différentes formes. Il peut par exemple s’agir de l’oiseau qui, en se nourrissant, réduit la population de certains insectes nuisibles à l’humain ; de l’abeille et des pollinisateurs qui, en butinant les fleurs, permettent
à l’homme de se nourrir, ou encore de l’animal familier qui sait apporter le bonheur et réduire l’anxiété des personnes
qui l’entourent.
J'ai pu par exemple appris en séance spirite que le chant des oiseaux est un mantra indispensable à l’équilibre psychique
de l’homme qui n’en n’a pas forcément conscience. À la fin de ce message, l’Esprit ajoutait : «La nature est le résultat d’un
désir amoureux. Employez-vous à la respecter en respectant aussi vos frères, les oiseaux.» Et pour respecter le règne animal, nous nous devons de le protéger de nos erreurs.
COMMENT PROTÉGER LE RÈGNE ANIMAL ?
Face à la situation actuelle, il faut que l’homme prenne conscience de la place qu’il devrait avoir dans les différents règnes, ainsi que du respect qu’il se doit d’accorder à son environnement ; car la protection du monde animal est intimement liée et indissociable de la protection de l’environnement. Or, nos modes de vie établis dans des sociétés motivées par le profit et la consommation, sont à l’origine des déséquilibres que nous vivons actuellement. Afin d’œuvrer à la protection de l’environnement et du monde animal, il est possible de réfléchir à différents axes d’action :
- À l’échelle globale
• Travailler à une prise en compte réelle de la problématique par les gouvernements et œuvrer à la mise en place de mesures
réelles en faveur de l’écologie.
• Réfléchir, agir et légiférer en faveur de l’intérêt général des différents règnes et non plus en faveur d’une économie de
marché,
• Multiplier des zones de préservation de la biodiversité,
• Éduquer à la préservation de l’environnement. Bien évidemment, ces quelques exemples de mesures possibles
n’auront de sens que si elles sont réellement mises en œuvre sans concession avec les marchés financiers. Bien que les plus grosses actions reviennent aux États et industries, nous pouvons toutes et tous, à notre échelle, en tant qu’individus
appartenant à un corps commun que nous nommons société, tenter d’apporter notre pierre à l’édifice.
- À l’échelle individuelle
• Repenser notre façon de consommer et préférer les alternatives respectueuses de l’environnement et du monde animal au
quotidien,
• Boycotter les entreprises non respectueuses de l’environnement afin de les obliger à prendre en considération la problématique
actuelle,
• Préserver la biodiversité à une échelle locale (par exemple ne plus tondre systématiquement sa pelouse et laisser la biodiversité
s’y installer),
• Sensibiliser ses proches et éduquer ses enfants au respect que l’homme doit avoir pour les différents règnes.
CONCLUSION
L’évolution de l’homme est longue, lente et difficile. Pourtant, parce que les lois de la nature sont ainsi faites, l’humain prend
progressivement conscience du monde qui l’entoure et du respect qu’il se doit de lui accorder. En parallèle d’un système
régi par le milieu de la finance, une jeunesse, des hommes, des femmes, se lèvent et se soulèvent pour agir en faveur de la
préservation de la faune et de la flore de notre planète. Et bien que le chemin à parcourir soit encore long, de plus en plus de
batailles sont victorieuses.
La spiritualité enseignante, en la reconnaissance d’une paternité commune à tous les êtres vivants, invite ses adeptes à réfléchir à leur place et à leur responsabilité envers les autres règnes. Et les Esprits, depuis leur au-delà, restent porteurs d’espoir quant au futur de la planète Terre, à la condition d’une conscience grandissante et agissante des hommes de bonne volonté.
«Je viens dire aux hommes que vous êtes, je viens annoncer aux consciences que vous êtes qu’il n’est pas trop tard. Je viens vous
dire que le globe tout entier peut-être sauvé. Je viens vous dire que vos consciences additionnées à nos consciences, que votre
amour partagé avec notre amour peut tout pour la matière qui nous environne.» - Message spirite

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