Le principe de la vie se résume à cette phrase, : «Naître, mourir, renaître encore, et progresser sans
cesse, telle est la loi.»
Nous pouvons alors considérer que tous les êtres se réincarnent et évoluent. Le principe vital : le principe de la vie matérielle et organique, quelle qu’en soit la source, et qui est commun à tous les êtres vivants, depuis les plantes jusqu’à l’homme.
Sur la planète Terre existent trois règnes qui se côtoient et qui évoluent ensemble. Ce sont les règnes minéral, végétal et animal,
l’homme faisant partie du règne animal. Les règnes ont, en effet, des caractères tranchés, quoique leurs limites semblent se confondre : la matière inerte, qui constitue le règne minéral, n'a en elle qu'une force mécanique ; les plantes, composées de matière inerte, sont douées de vitalité ; les animaux, composés de matière inerte, doués de vitalité, ont de plus une sorte d'intelligence instinctive, limitée, avec la conscience de leur existence et de leur individualité ; l'homme ayant tout ce qu'il
y a dans les plantes et dans les animaux, domine toutes les autres classes par une intelligence spéciale, indéfinie, qui lui donne la
conscience de son avenir, la perception des choses extra-matérielles et la connaissance divine.

«En force des forces, l’énergie attenante à toutes nos vies, à tous phénomènes vitaux, dépend d’une intelligence infiniment supérieure qui dirige l’harmonie de toutes les vies et de toutes les sphères dans l’infini de l’Univers. En cela, les vies doivent savoir trouver leurs distinctions, leurs formes, leurs différences, mais aussi leurs raisons d’être, à l’intérieur d’une même sphère dans l’harmonie différentielle de la création universelle provenant du Divin. Les règnes ont été pensés, les règnes ont été créés et par conséquent, l’origine de ces règnes prend sa source dans la pensée de Dieu, qui les a voulus ainsi.»
Alors, on peut se poser plusieurs questions : quelles sont les similitudes et les différences entre les règnes, et plus précisément entre l’homme et l’animal ? Les animaux ont-ils un esprit ? Evoluent-ils comme les humains ?

LES SIMILITUDES ENTRE L’ANIMAL ET L’HOMME
La première des similitudes est l’origine divine commune à toutes les créatures, ce qui est traduit dans l’extrait de message suivant :
«Le divin se manifeste de manière perpétuelle dans l’Univers tout entier. Il est semblable à une pierre d’incandescence et de radiance qui propulse sans cesse le fluide de la vie… Ainsi est né le monde végétal, ainsi est né le monde animal, ainsi est né le monde humain.»
L’animal est comme l’humain issu de la force créatrice que nous nommons Dieu, force infinie qui est à l’origine de toutes choses
sur Terre, des autres astres, soleils et planètes et des multiples galaxies de l’Univers. Il y a toutefois des nuances à considérer dans ce qui est similaire. L’animal est, tout comme l’homme un être vivant, animé par un principe spirituel, mais il est cependant un esprit de nature différente de celle de l’humain, mais voué à évoluer comme les hommes à travers la loi de réincarnation, chacun suivant sa nature. Un message provenant d’un Esprit nous apporte cette précision :
«La matière prend de multiples formes sur ce globe, et l’Esprit sait s’y incarner de manières différentes suivant les desseins de la
création. Il est, pour cette circonstance, une différence de nature entre vous et le monde animal. Cette différence est nécessaire
pour une complémentarité harmonieuse indispensable. L’un comme l’autre reçoit l’un de l’autre.»
Cette volonté divine de différencier les mondes est une nécessité pour que chacun des règnes trouve une harmonie dans l’addition
des diversités.
Dans l’extrait de message qui suit, l’Esprit insiste sur la complémentarité des règnes, leur besoin de vivre ensemble pour tous
les bienfaits de l’un et de l’autre. Ce monde parallèle, ces frères dits animaux ont en eux l’esprit.
>>Cet esprit qui lui aussi évolue, cet esprit qui lui, surtout, a besoin de la compréhension, du sentiment, de l’aide, a besoin
d’être compris et admis sur cette voie parallèle de l’Homme. Ils ne sont pas des frères inférieurs d’un règne inférieur. Ils sont ceux
dont l’homme a le besoin pour son équilibre, besoin de les comprendre au même titre que vous avez besoin de comprendre la
pierre, la roche, la plante. Tout ce qui émane de la création est source d’intérêt, de compréhension, d’évolution. Rapprocher
l’animal de l’homme est un chemin extraordinaire parce que source de tant d’équilibre <<
Les animaux ne sont pas des êtres inférieurs, ils sont ceux dont l’homme a besoin pour son équilibre. Tout ce qui émane de la
création est source d’intérêt, de respect, de compréhension, d’évolution. Et les Esprits insistent dans leurs messages sur la
complémentarité harmonieuse des règnes qui est indispensable pour l’évolution de chaque nature qui trouvera un jour sa convergence dans la loi divine.
Il y a une autre similitude qu’est la composition physique des corps. Nous sommes tous constitués de la même matière, avec
les mêmes atomes. Ces mêmes atomes combinés en molécules qui s’organisent en tissus cellulaires, prennent des formes différentes et donnent naissance à des corps différents : minéraux, végétaux, animaux.
L’Esprit vient dire ceci : «Il y a identité dans la structure, il y a identité dans la construction, il y a identité dans le comportement
de l’atome autant en ce qui concerne le végétal, l’animal ou l’homme dans son expression provisoirement charnelle.»
Nous avons aussi en commun avec les animaux la faculté de penser et de transmettre la pensée par la télépathie. Cette faculté
s’exprime de manière instinctive chez l’animal, tandis que chez l’homme elle peut être volontaire par une expérience désirée
mais surtout involontaire et donc instinctive. Ainsi, l’humain utilise souvent la pensée et la télépathie à son insu.
Voici un message d’un Esprit qui souligne le caractère universel de la communication par la pensée :
>>L’homme à venir peut progressivement acquérir une grande force, noble et belle, avec les animaux de toutes les espèces, par la télépathie universelle et naturelle des êtres vivants… à partir de leur source divine dans une harmonie pour le besoin de l’homme et de tous les règnes, qu’ils soient animaux, végétaux ou minéraux… La pensée traverse toutes les formes vitales, et la pensée doit savoir trouver sa conjugaison harmonieuse à l’intérieur de ces mêmes formes qui n’ont qu’une seule raison d’être : vivre ensemble au nom de la loi de l’amour.<<

L’animal et l’homme ont des sentiments et vivent des émotions, à des degrés différents, mais il s’agit toujours d’une expression
émotionnelle dans l’échange et qui dépend des évolutions respectives. L’animal tout comme l’homme, est doté de sentiments
et peut les manifester à ses congénères ou à des humains lorsqu’il s’agit des animaux de compagnie. Les animaux domestiques,
mais aussi tant d’autres espèces dans la nature, apportent des bienfaits aux hommes, et parfois l’homme n’en a pas conscience.
Prenons l’exemple des bienfaits apportés par les oiseaux, dont nous parle cet extrait de message :
«Les oiseaux ont un rôle essentiel dans l’équilibre harmonieux de la nature. L’oiseau a une fonction bienfaisante sur les récoltes
dans la destruction d’insectes nuisibles. Sa fonction ne se limite cependant pas à cela. Le chant des oiseaux est une vibration,
un mantra naturel bénéfique à l’équilibre humain. Si ce chant venait à disparaître, on verrait alors apparaître chez beaucoup
d’individus des troubles nerveux et dépressifs. Le chant de l’oiseau parvient jusqu’à vous sans même que votre conscience le
réalise car l’habitude lui a donné le caractère de la banalité. Il faut cependant savoir se rendre compte de sa grande importance. Les oiseaux sont les consciences affectives qui entourent les hommes et plantent dans leur décor la musique de leur amour… La nature est le résultat d’un désir amoureux. Employez-vous à la respecter en respectant aussi vos frères, les oiseaux.»
D’autres animaux participent de notre santé. Nous savons que le ronronnement du chat a une action thérapeutique sur le cœur des hommes. Une personne ayant des problèmes cardiaques serait bien avisée d’avoir un chat, en plus de la présence affective, son ronronnement lui serait bénéfique. Quant au chien, il peut parfois détecter des maladies comme le cancer, prévenir des crises
de diabète ou d’épilepsie ou encore anticiper une crise chez une personne autiste, parce qu’il a en lui la sensibilité qui le lui permet.
LES DIFFÉRENCES ENTRE L’ANIMAL ET L’HOMME
Une différence majeure est celle de la conscience. L’esprit humain possède une conscience différente de celle de l’animal, avec
notamment le libre arbitre qui appartient à la nature humaine et qui lui est propre. Nous pouvons faire des choix et nous avons,
selon notre degré d’évolution, une conscience plus ou moins grande du bien et du mal. Les animaux, eux, sont guidés par
leur instinct, et ne se projettent ni dans le futur, ni ne pensent au passé.
On peut aussi souligner le lien plus étroit qu’a l’animal avec la nature. Chez les animaux, les sens semblent plus développés,
plus sensibles et plus en lien avec leur environnement ; ils sont plus réceptifs aux vibrations de la nature. L’homme de la préhistoire
avait cette sensibilité, nécessaire à sa survie, mais dans nos sociétés modernes, nous l’avons perdu. Ce lien plus développé
existe encore chez les peuples dits primitifs qui vivent loin des civilisations, complètement en lien avec leur environnement
et la nature qui les entoure. En outre, nombreux sont les faits relatés sur le comportement d’animaux qui sembleraient dotés
de perceptions extrasensorielles et d’autres capacités comme la télépathie, le sens de l’orientation ou de prémonition. Un autre
article dans cette revue en parle plus en détail.
Dans la nature, la vie et la mort se côtoient sans cesse et à nos yeux d’humains, cela nous semble bien souvent cruel. L’Esprit
nous a informés que la vitesse de réincarnation chez les animaux était différente, que leur périsprit se détachait plus facilement au
moment de la mort et qu’ils se réincarnaient beaucoup plus vite que les hommes.
Terminons par la question de la morale. On constate que, selon le degré de l’évolution, l’humain et l’animal ont tous
les deux des notions de morale. On connaît bien mieux les envies belliqueuses des hommes avec des conflits et des guerres qui
ont toujours existé, et qui malheureusement continuent à produire de nombreuses morts sur Terre, mais que savons-nous des
animaux ?
Une étude a été menée par le professeur d’écologie Loïc Bollache de l’université de Bourgogne-Franche-Comté, rattaché
au laboratoire du CNRS Chrono-environnement de Besançon, sur le comportement des animaux qui seraient capables de
véritables stratégies guerrières individuelles ou de groupe dans une même espèce. Il vient de sortir son livre «Quand les animaux
font la guerre» (Humen Sciences) où il présente son étude et de nombreux exemples différents. Les animaux se font la guerre
uniquement lorsque leur vie est en danger ou lorsqu’il s’agit de défendre du territoire ou un point d’eau par exemple. Dans ce
cas, ils sont capables de s’attaquer à des animaux qui sont plus forts qu’eux et qui se trouvent normalement au-dessus dans la
chaîne alimentaire.
Loïc Bollache cite entre autres le cas d’hippopotames qui, en groupe, s’attaquent à un crocodile dans leur point d’eau dans le
but de le repousser et de rester maîtres de leur territoire acquis. Un autre exemple cité est celui des dauphins mâles qui attaquent
en groupe et encerclent des femelles pour les emmener vers le fond marin dans le but de s’accoupler de force avec elles. Alors
certaines espèces, considérées par l’homme comme sympathiques, ne le sont finalement pas autant qu’on le pensait.
Cette découverte du professeur nous amène vers une autre question : les animaux ont-ils la conscience du bien et du mal ? Bien
que guidés par leur instinct, cela semble possible et dépendre de leur degré d’évolution.
Voici un message d’un Esprit qui apporte un élément de réponse :
«Absolument, le monde animal est régi suivant la loi d’évolution à l’intérieur de la moralité ambivalente, c’est-à-dire dans
la balance du bien et du mal. Il est des animaux plus ou moins évolués. Par conséquent, l’animal peut quelquefois, lorsqu’il n’est
pas très évolué, dégager une certaine brutalité. L’animal peut dégager un certain nombre d’éléments négatifs et, notamment,
sur le plan fluidique… »
Il s’agit bien d’une certaine forme de morale relative à l’affectif ou à la cruauté dans la même espèce, et relative à la conscience
du mal ou du bien. Les hommes et les animaux se côtoient et s’influencent pour vivre et évoluer ensemble. Telle est la volonté de la force créatrice divine, à l’origine de toute chose. Ainsi, chaque nature avance sur son chemin vers Dieu pour s’y confondre et le rejoindre à la fin de son chemin d’évolution.
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