L’ANIMAL ET L'HUMAIN, UNE ÉTERNELLE COMPLICITÉ

On raconte depuis des siècles des anecdotes, où le comportement d’animaux semble apporter un certain crédit à la
possibilité d’une fonction «psi» animale. Il ne s’agit pas seulement d’animaux qui retrouvent leur chemin, mais d’autres
exploits tout aussi extraordinaires : des animaux qui retrouvent leur maître dans des endroits où ils ne sont jamais allés, des
animaux qui pressentent un grave danger comme par exemple une catastrophe naturelle, des chiens qui semblent deviner leur
propre mort ou celle de leur maître à des centaines de kilomètres de distance. 


Pourtant, ce n’est que récemment que les savants ont commencé à étudier de très près ces récits et à faire des expériences
en laboratoire. Aux États-Unis, l’étude de la fonction «psi» doit beaucoup à Joseph Banks Rhine, pionnier de la recherche dans
le domaine de la perception extrasensorielle et des autres capacités psychiques des êtres humains.

 

PRESSENTIMENTS ET PRÉMONITIONS
Des expériences confirment que de nombreux phénomènes s’expliquent ou sont influencés par les liens d’affection qui
unissent l’animal à son maître.
Parmi les exemples de prémonition, citons celui d’un basset nommé Charlotte, qui prenait toujours grand soin que son
maître trouve un bon dîner chaud lorsqu’il rentrait de voyage sans prévenir. Le petit chien, en effet, commençait à faire la fête
à son maître exactement quatre heures avant son arrivée, il allait s’installer devant le portail d’entrée pour l’y attendre avec une
joie si évidente que le cuisinier chinois du maître de maison, n’avait plus qu’à se mettre aux fourneaux. (tiré du livre de Renée
Haynes, The hidden Springs).
Un type curieux d’alerte donnée par un animal, a été signalé par le grand parapsychologue allemand Hans Bender de l’Institut
de Parapsychologie de Fribourg-en-Brisgau. L’Institut avait recueilli environ 500 exemples de comportements animaux qui
semblaient indiquer l’existence d’activité «psi» avant certaines catastrophes, dont l’histoire d’un canard qui s’était mis à faire
un vacarme épouvantable dans le parc de Fribourg, juste avant le pire bombardement allié des derniers jours de la guerre. Le
volatile donnait l’alarme toutes les quinze minutes ; les gens comprirent le message et des centaines de personnes se réfugièrent
dans les abris. Le malheureux canard mourut pendant le bombardement et la population lui érigea un monument
après la guerre !


Mais le plus souvent, les histoires de prémonitions tournent autour d’un animal domestique, généralement très attaché à
une personne. Bill Schul, auteur de The psychic power of animals, raconte qu’un jour, sa jument s’était arrêtée brusquement,
et avait refusé de bouger d’un pouce pendant près d’une minute, juste avant que la foudre tombe sur la route droit devant eux
«à un endroit où nous nous serions sans doute trouvés si elle ne s’était immobilisée». On cite aussi le cas du chien du président Abraham Lincoln, qui  aurait commencé à hurler à la mort et à courir à travers la Maison Blanche, peu avant l’assassinat du président. 
A l’inverse, il arrive aussi que le maître d’un animal pressente un danger pour son compagnon. Un premier ministre du Canada,
Mackenzie King, racontait qu’il eut un jour une étrange prémonition concernant son chien Pat. Sa montre tomba à terre, les
aiguilles arrêtées sur 4h20. «Je ne suis pas un voyant, devait-il dire plus tard, mais je sus dès cet instant, comme si on me
l’avait dit, que Pat allait mourir en moins de 24 heures». La nuit suivante, Pat se glissa dans le lit de son maître et y mourut exactement à 4h20. Le cas de Lord Carnarvon, aristocrate anglais qui, en 1922, avait financé l’expédition qui découvrit la tombe du pharaon Toutankhamon, a laissé les chercheurs particulièrement perplexes. Une tradition locale voulait qu’une malédiction soit
attachée à cette tombe. Le fait est que quatre mois après la découverte, Lord Carnarvon mourut au Caire. Au moment de sa mort, dit-on, toutes les lumières de la  ville s’éteignirent, mais plus troublant encore, au même moment,à 3000 kilomètres de là, à Highclere (domaine de Lord Carnarvon), son chien préféré lança un cri et tomba raide mort !

 

MANIFESTATIONS POST MORTEM
La nature animale ressent nos natures physiques et que beaucoup d’humains qui possèdent des animaux, connaissent ce
sentiment télépathique, non seulement à l’approche de l a mort, mais aussi face à tout danger ou autre circonstance. Il existe dans
cette relation particulière entre l’animal familier et l’homme, une intimité souvent inavouée. Il nous dit également dans un autre
message, que la matière prend de multiples formes sur notre globe, et que l’Esprit s’y incarne de manière différente suivant les
desseins de la création, qu’il y a pour cette circonstance une différence de nature entre l’humain et le monde animal, différence
nécessaire car complémentarité harmonieuse et indispensable pour ces deux natures qui reçoivent l’un de l’autre. Mais cette complicité-là ne s’arrête pas avec la mort de l’animal, certaines personnes sensibles ont pu ressentir la présence de leur compagnon décédé comme dans cet exemple tiré du livre de Gabriel Delanne La Réincarnation. Mrs. Peter raconte : «Une
fois, m’étant trouvée en séance dans une famille, j’étais en pleine conversation avec mon hôte, lorsque je vis soudain un grand
chien brun qui alla placer sa tête sur ses genoux. Le chien me paraissait si réel que je le décrivis, et mon hôte reconnut en lui un
favori de la famille». 
D’autres exemples sont donnés dans ce livre ainsi que dans celui d’Ernest Bozzano «Les manifestations métaphysiques et
les animaux». Il est également arrivé que des photographes amateurs ou professionnels, fixent sur leur pellicule d’étranges fantômes de chiens ou de chats. La plupart de ces photos furent prises par des personnes pensant tout simplement faire une photo de famille. Le major Wilmot Allistone de Clarens, en Suisse par un beau jour d’août 1925, a pris un cliché qui à sa grande surprise, laissa apparaître au développement, à côté de son fils qui tenait à la main une peluche, le fantôme d’un chat. Tout le
monde a reconnu le petit chat de l’enfant dévoré quelques jours plus tôt par un Saint-Bernard. En 1927, un autre cliché de ce
genre fut soumis au British College of Psychic Science. Il s’agissait d’une photo des plus ordinaires de Lady Hehir et de sa chienne Tara. Sur l’image on distinguait très nettement la tête d’un jeune chiot, derrière Tara, reconnu pour être la compagne de jeu favorite de Tara, morte six semaines auparavant.

 

A Los Angeles, où il était installé, le célèbre photographe spirite Edward Wyllie prit, un jour de 1897, un cliché où l’on put
voir apparaître les ectoplasmes d’un chien et d’une femme. Le journaliste anglais William T. Stead, spécialiste de la question,
eut cette image entre les mains avec un long rapport de son auteur. La photo était parfaitement authentique. Elle représentait
un certain Cunningham, qui fréquentait régulièrement une femme médium, célèbre à l’époque. Cette dernière ne cessait
de lui répéter qu’à chaque visite, apparaissaient à ses côtés les fantômes d’une femme et d’un chien. Ce dernier aboyait d’ailleurs
joyeusement à sa vue. Un jour le médium demanda à la femme de l’au-delà si elle acceptait de figurer avec Cunningham
et le chien sur une photographie. Sans rien lui révéler, ils se rendirent chez Wyllie, qui réalisa la prise de vue. Cunningham put
lui-même reconnaître sur le cliché un animal auquel il avait beaucoup tenu et qui était mort quelques mois plus tôt. Par contre, la
femme fantôme ne lui rappelait absolument personne. A travers tous ces exemples nous voyons combien nos amies «les bêtes» continuent de nous aimer dans l’au-delà. Les Esprits nous disent que le règne végétal tout comme le monde animal
apportent à l’homme son équilibre et qu’ils sont une  nécessité pour l’harmonie de la planète.

 

UNE COMPLICITÉ DANS L’AU-DELÀ
Certains décédés ont même compris leur mort en retrouvant dans l’au-delà leur animal familier qui les avait précédés dans
la mort. Une médium anglaise raconte une histoire extraite de ses séances spirites. En décembre 1965, elle reçut un message d’un chiffonnier du nom de Georges Wilmot qui disait entre autres ceci : «La première chose dont je me souviens, c’est que, lorsque je me suis réveillé, j’étais dans un champs, j’ai vu un cheval s’approcher de moi et c’était ma bonne vieille Jenny. Elle est venue près de
moi et m’a léché la figure. Bon Dieu, j’étais si ému ! Je n’arrêtais pas de la tapoter, de la caresser…» Wilmot a ensuite entendu la voix de son guide lui dire qu’il était mort. «Cela m’a fait l’effet de la foudre et j’ai compris soudain… Jenny, bien sûr, était morte depuis des années !»


Pour conclure voici un message d'un esprit :
«L’onde psychique est l’onde communicante par excellence, l’onde psychique demeure la première qualité de l’esprit, des esprits
quels qu’ils soient. Devant l’unité de la matière, il n’est plus de secret pour vous, qui êtes les amis du monde invisible, dans vos
forces communicantes. L’âme incarnée de nature animale possède et façonne un corps de même nature que le vôtre. Devant cette loi unique et merveilleuse issue de la puissance cosmique, de la puissance unique et divine, les psychismes de manière inconsciente se conjuguent donc sur votre globe et cette interpénétration provoque de multiples choses. Elle provoque des sympathies et des antipathies. Elle provoque des haines comme des amours, des tristesses comme des joies, elle provoque l’état de l’esprit quelle que soit sa forme, humaine, animale ou végétale.<<

 

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