L’EAU : BIEN COMMUN DE L’HUMANITÉ

Le changement climatique et la multiplication des épisodes de sécheresse font ressortir avec acuité la rareté de l’eau et son accès de plus en plus difficile alors qu’elle constitue une ressource vitale pour tous les esprits incarnés sur la planète Terre. Le constat est simple : sur notre planète, sans eau pas de vie. Si on dit «la planète bleue», c’est parce que l’eau occupe 70% de sa surface, mais 97% de cette eau est salée et l’eau douce n’en représente donc que 3%. Et encore, si nous allons plus loin dans ces 3%, 70% de cette eau douce est figée dans les glaces et 29% sous terre, ce qui signifie que nous ne disposons que de 1% de l’eau en surface ! Nos corps sont composés à environ 60% d’eau (et de 80 à 85% pour les plantes) et nous le savons tous, l’eau est vitale. Priver d’eau un être humain revient à le condamner à mort. Selon la règle de trois de la survie, le corps humain résiste trois minutes sans respirer, trois jours sans boire et trois semaines sans manger. Comme l’air que l’on respire, l’eau doit donc être considérée comme un bien commun et un droit pour toutes et tous. Malheureusement, c’est encore loin d’être le cas et la perturbation du cycle de l’eau est source de tensions à tous les niveaux. Même des pays, comme la  France, qui se croyaient à l’abri avec une ressource abondante considérée à tort comme inépuisable, sont confrontés à des situations de pénuries après quelques épisodes de sécheresse  récurrents, en été comme en hiver, avec des nappes phréatiques qui ne se rechargent pas. Bien commun de l’humanité,  l’eau n’a pas de prix et ne peut être considérée comme un bien marchand. Elle requiert une gestion collective et solidaire tant au niveau international que national. Ce combat pour l’eau est mené au niveau international par de nombreuses associations comme France Libertés fondée par Danielle Mitterrand qui est décédée en 2011. Depuis son au-delà, elle continue son combat pour le droit à la vie dont l’eau représente un élément essentiel car trop d’humains se désincarnent prématurément chaque jour par absence d’eau ou insalubrité.

 

 

L’ACCÈS À L’EAU RESTE UN LUXE
Selon l’OMS, la quantité adéquate d’eau potable représente au minimum 20 litres d’eau par habitant et par jour tandis qu’on
entend généralement par «accès raisonnable» une eau potable disponible à moins de quinze minutes de marche. Or, en 2023,
les chiffres témoignent d’un constat terrible : 2,2 milliards de personnes n’ont pas accès à des services d’alimentation domestique
en eau potable gérés en toute sécurité ; 3 milliards n’ont pas d’installation de lavage des mains avec de l’eau et du savon
à la maison ; 4,2 milliards d’êtres humains ne disposent toujours pas de services d’assainissement gérés en toute sécurité,
soit 55% de la population mondiale. Parmi elles, 673 millions défèquent encore à l’air libre, ce qui engendre des maladies
dont il est impensable de mourir encore aujourd’hui comme la dysenterie, la diarrhée ou le choléra. En effet, 2,6 millions de
personnes meurent toujours chaque année de maladies liées à l’eau ; l’eau insalubre tue davantage que toutes les guerres.
Dans les pays les plus pauvres, la mortalité due à l’utilisation d’eau impropre peut dépasser 10%, voire se rapprocher des
15 % comme au Tchad. Au niveau mondial, 361 000 enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de diarrhées causées
par un accès inadéquat à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène.

 


PERTURBATION DU CYCLE DE L’EAU
La perturbation du cycle de l’eau et le changement climatique représentent un défi supplémentaire. Le cycle hydrologique
correspond à l’ensemble des transferts d’eau (liquide, solide ou gazeuse) entre les réservoirs d’eau sur Terre (les océans,
l’atmosphère, les lacs, les cours d’eau, les nappes d’eau souterraine et les glaciers). Le «moteur» de ce cycle est l’énergie
solaire qui, en favorisant l’évaporation de l'eau, entraîne tous les autres échanges. Or, du fait du changement climatique et
des activités humaines, le cycle naturel de l’eau s’en trouve perturbé à une échelle inédite. C'est par l'eau que l'on perçoit
le plus rapidement et le plus facilement les impacts du changement climatique au travers de nombreux évènements extrêmes
de plus en plus violents et récurrents : fonte des neiges et glaces, élévation du niveau de la mer, épisodes caniculaires
plus intenses et longs, etc. Par ailleurs, déforestation, agriculture intensive, urbanisation et industrie sont autant d’activités
humaines responsables des perturbations du cycle de l’eau qui contribuent aux déséquilibres climatiques locaux et globaux,
menaçant à la fois les services d’approvisionnement en eau et en assainissement, ainsi que la pérennité de la ressource.
Premièrement, l’accès à une eau potable de qualité se retrouve détérioré par la montée des mers et des océans en zones
côtières d’une part (apparition de biseaux salés), et, d’autre part, les sources d’eau sont contaminées par le ruissellement
des eaux de surface du fait des épisodes pluvieux récurrents et d’une mauvaise gestion des eaux usées. Deuxièmement, la
quantité d’eau disponible diminue du fait de la recharge limitée des nappes, due à des périodes de sécheresse prolongée,
ainsi qu’à une extraction croissante pour les besoins humains, agricoles et industriels. Tous ces impacts menacent le développement durable, la biodiversité et l’accès des populations à l’eau et à l’assainissement. Or, 90% de l’ensemble des risques
naturels sont liés à l’eau. Depuis 2000, les inondations ont augmenté de 134% et la durée des sécheresses a augmenté
de 29% alors même que 1,2 milliards de personnes vivent dans des zones agricoles où les sécheresses sont très fréquentes.
L’eau souffre de pollution et de mauvaise gestion créant les conditions d’une crise mondiale de l’eau. En effet, la demande
pour cette ressource précieuse continue d’augmenter : d’ici 2050, la demande mondiale en eau devrait croître de 30%.


Mais l’eau peut aussi être une solution clé au changement climatique. Le stockage du carbone peut être amélioré en protégeant
des environnements tels que les tourbières et les zones humides ; l’adoption de pratiques agricoles durables peut aider
à réduire le stress sur les approvisionnements en eau douce, et l’amélioration des infrastructures d’approvisionnement en
eau et d’assainissement peut garantir que chacun ait accès à des ressources vitales à l’avenir. L’eau doit être au centre des
politiques et actions climatiques. La gestion durable de l’eau peut aider à renforcer la résilience, à atténuer les impacts du
changement climatique et à protéger les sociétés et les écosystèmes. Des solutions d’eau durables, abordables et évolutives
doivent devenir une priorité.


«OR BLEU» ET MENACES DE «GUERRES DE L’EAU»
Une partie du monde la perçoit comme une ressource inépuisable, lorsque d’autres se démènent pour en obtenir à peine
quelques litres. L’eau, appelée parfois Or bleu, est une ressource qui vient à manquer dans de très nombreux pays où les populations subissent des pénuries. Ressource vitale, l’eau pourrait devenir ces prochaines années un bien plus précieux que le
pétrole, selon les projections des Nations Unies. D’ici 2030, le manque d’eau devrait affecter près de 40% de la population
mondiale. Les zones de confrontation pour l’accès à l’eau se multiplient sur les cinq continents, à mesure que la population
augmente et que la ressource se raréfie. L’eau douce est aussi une ressource très inégalement répartie : 9 pays détiennent
60% de toutes les réserves du monde, alors que 17 pays sont actuellement menacés par une grave pénurie. Dérèglement climatique, démographie et urbanisation galopante, exacerbent les tensions autour de l’accès à l’eau douce. Plus d’une trentaine
de pays sont menacés à terme par l’épuisement de leurs réserves. Les spécialistes sont formels : avec le changement climatique et l’augmentation des incertitudes, on se dirige vers une augmentation des tensions et des rivalités autour de la gestion de l’eau. L’eau est ainsi devenue un enjeu stratégique et sécuritaire. Comme sur d’autres sujets, les Terriens sont à la croisée des chemins et peuvent soit s’enfermer dans la tentation égoïste avec des rivalités pouvant aller jusqu’à la guerre, soit coopérer pour gérer ensemble la ressource en eau. Dans le premier cas, l’exemple de la construction du grand barrage de la Renaissance par l’Éthiopie sur le Nil bleu illustre les enjeux et les rivalités qui peuvent surgir entre les États pour la gestion des grands fleuves. Le Nil représente une artère vitale pour 12 pays d’Afrique de l’Est et du Nord, en particulier pour le Soudan et l’Égypte qui craignent que le barrage réduise le débit de l’eau sur leurs territoires. Alors que l’Égypte - et ses 100 millions d’habitants - dépendent à 90% du Nil pour leur approvisionnement en eau ; le gouvernement avait même brandi la menace d’une guerre lorsque le chantier a démarré. Les tensions restent vives et plusieurs cycles de négociations entre les trois pays n’ont toujours pas abouti, alors que le remplissage
du barrage se poursuit. L’eau est souvent au coeur d’enjeux géopolitiques et aussi au coeur de discours d’hydro-hégémonie,
voire d’hydro-nationalisme. À l’inverse, l’eau peut générer des dynamiques de coopération, comme par exemple pour le
fleuve Sénégal, où les États riverains se partagent la propriété des barrages. Depuis 1972, le Mali, la Mauritanie et le Sénégal
ont même créé une organisation chargée d’exploiter les ressources du fleuve de manière rationnelle et équitable.

 


L’EAU EST UN DROIT
L’eau est essentielle au bien-être humain, à la production d’énergie et de nourriture, aux écosystèmes sains, à l’égalité des sexes, à la réduction de la pauvreté, et bien d’autres choses... En ce sens, l’accès à l’eau potable et à l’assainissement a enfin été reconnu comme un droit de l’Homme en 2010 par l’ONU. Chaque 22 mars, c’est la Journée Mondiale de l’Eau. En septembre 2015, les Nations Unies ont adopté les 17 Objectifs de Développement Durable dont l’objectif 6 vise l’accès universel à l’eau et à l’assainissement à l’horizon 2030. Or, cet objectif n’est pas sur la bonne trajectoire et il faudrait pour cela quadrupler les investissements et organiser une gouvernance mondiale de l’eau. Il existe le Forum mondial de l’eau, le Partenariat français pour l’eau, l’ONU-eau…, des outils pour assurer la gouvernance de l’eau à l’échelle planétaire, pour peu que les États le veuillent bien en choisissant la coopération et non le repli hydro-égoïste. Le Conseil mondial de l’eau travaille depuis de nombreuses années à l’affirmation de deux priorités fortes. La première est que la communauté internationale, chaque État, chaque collectivité humaine, doit assurer la sécurisation de la ressource et sa juste utilisation, économe et partagée. La seconde est la conséquence de la première : le droit à l’eau collectif et individuel s’impose comme un droit humain, dont le respect et la généralisation sont indispensables à la survie de  la planète. L’accès à l’eau relève avant tout de décisions politiques, d’une primauté accordée par les dirigeants nationaux et locaux dans les lois, les règlements et les budgets. Chaque année, est publié le Baromètre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène qui vise à alerter et interpeller le grand public et les décideurs nationaux et internationaux sur les actions à entreprendre. Cette publication dresse un état des lieux de l’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène dans le monde, avec les principaux enjeux en mettant en avant les solutions envisagées pour répondre à ce défi majeur. La Conférence
des Nations Unies sur l’Eau qui s’est tenue du 22 au 24 mars 2023, s’est achevée avec l’adoption du programme d’action
pour l’eau. Ce plan d’action historique, pour lequel plus de 300 milliards de dollars ont été promis, contient plus de 700 engagements visant à favoriser la transformation vers un monde où l’eau est en sécurité. Lors de la cérémonie de clôture, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a souligné que les engagements pris à cette conférence propulseront
l’humanité «sur la voie d’un avenir où la sécurité hydrique  sera assurée pour chacun et chacune d’entre nous.» Même si
le résultat de cette conférence n'est pas un document juridiquement contraignant, il constitue cependant une avancée
importante en mettant l’accent sur le renforcement de la place de l’eau en tant que droit humain fondamental, la réduction de
la pression sur le système hydrologique, le développement de nouveaux systèmes alimentaires alternatifs pour réduire l’utilisation
non durable de l’eau dans la production alimentaire et l’agriculture, et la conception et la mise en œuvre d’un nouveau système mondial d’information sur l’eau pour guider les plans et les priorités d’ici 2030. Cette Conférence est un début et non
une fin.


UN BIEN COMMUN À SORTIR DU PRIVÉ
Sans eau, la vie n’existerait pas sur Terre. Sans eau potable, le respect des droits de l’homme n’est pas possible. C’est pourquoi
l’accès à l’eau pour tous constitue un droit fondamental et inaliénable. Bien commun de l’humanité, l’eau n’a pas de
prix, cette devise provoque l’esprit du système actuel qui veut que tout soit marchandise. Même si en 2010, l’eau a été
consacrée comme droit de l’homme par l’ONU, cela ne signifie pas qu’elle est sortie du domaine marchand en tant que
source de profit à court terme. En France, en 2023, on s’est enfin étonné et indigné que la firme multinationale Danone qui
exploite la source de Volvic dans le Puy-de-Dôme soit autorisée à prélever gratuitement 2,8 milliards de litres d’eau par an
sur la capacité totale du gisement alors même que la nappe phréatique s’est vidée de 30% depuis les années 80 ! Tout cela
pour produire des millions de bouteilles plastiques, et donc de déchets potentiels, avec un coût écologique accru puisque près
de 70% de la production part à l’export. En effet, l’eau est un bien commun de l’humanité et il n’est plus possible d’envisager
cette ressource comme un bien marchand à la manière d’un ordinateur ou d’une paire de basket. Pour arriver à cet objectif,
d’autres initiatives qui sont autant de combats contre la loi du marché, sont nécessaires comme inscrire le droit d’accès à
l’eau potable dans toutes les constitutions et dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, afin de financer et
gérer la distribution et l’assainissement de l’eau de manière transparente et dans l’intérêt de chaque citoyen, car il s’agit de
services publics essentiels. Toujours en France, les puissantes manifestations contre les «méga-bassines» - bassins destinés
à recueillir l’eau puisée directement dans la nappe phréatique par quelques agriculteurs là encore gratuitement et surtout
égoïstement - témoignent d’un mouvement de lutte contre la privatisation de l’eau dans une perspective d’intérêt général sur
le long terme. Depuis 2010, l’association France Libertés a lancé la campagne des Porteurs d’eau et milite pour que l’eau ne soit
plus une marchandise et que l’accès à l’eau pour tous devienne un droit universel inscrit dans les constitutions des pays sur
la base d’une charte aux principes simples : 1 L’eau n’est pas une marchandise, c’est un bien commun non seulement pour
l’Humanité mais aussi pour le Vivant ; 2 Afin de garantir la ressource pour les générations futures, nous avons le devoir de
restituer l’eau à la nature dans sa pureté d’origine ; 3 L’accès à l’eau est un droit humain fondamental qui ne peut être garanti
que par une gestion publique, démocratique et transparente, inscrite dans la loi. France Libertés est membre du Mouvement
Européen pour l’eau dont l’objectif est de renforcer sa reconnaissance comme un bien commun et un droit universel fondamental,
un élément essentiel pour tous les êtres vivants, en luttant contre la privatisation et la marchandisation de ce bien vital, et pour construire une gestion publique et communautaire de l’eau. Réuni à Bruxelles du 13 au 15 avril 2023, le Mouvement Européen pour l’Eau a interpelé les députés européens à propos de la Conférence de l’ONU sur l’eau de 2023 et au Manifeste sur la justice de l’eau adressé à l’ONU lors de ladite Conférence, en redemandant que la politique de l’eau menée à travers l’Europe et en particulier par les institutions de l’UE, garantisse le droit humain à l’eau et sa position en faveur d’une gouvernance publique, avec notamment le rejet officiel de la cotation de l’eau en bourse et la déclaration de l’eau en tant que bien commun inaliénable non soumis à la marchandisation et au commerce, l’inclusion du droit à l’eau dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE et l’exclusion de l’eau des accords de libéralisation et de commerce.


LE POINT DE VUE SPIRITE
Plusieurs esprits demandent à ce qu'on continue le combat de l'eau. Cela montre que tout continue après la mort et que l’Esprit garde ses préoccupations, ses amours et ses luttes, en lien avec notre monde incarné dont il sollicite les fluides (actions pensées) pour accélérer le résultat voulu.
Message  : «Des droits de l’homme en ce qu’ils nécessitent de combats et de luttes, mon dernier combat fut celui de l’accès de l’eau pour tous dont la carence, l’absence ou l’insalubrité représente une des premières causes de mortalité dans le monde. Entendez, écoutez, retenez, 15 à 20 morts par minute, je vous laisse mesurer et réfléchir à l’évaluation journalière. Je ne me suis pas battue en solitaire, et fus soutenue par un grand nombre d’hommes et de femmes, porteurs en leur verbe et en leur soutien de cette eau vive qui abreuve et répond aux besoins vitaux de tous. Pour mon esprit devenu en la mort qui n’en est pas une, tout continue, mon combat, mon souci, mes inquiétudes et mon ardeur constante pour une lutte qui s’inscrit et s’additionne à toutes les autres luttes contenues dans le message chrétien. C’est pourquoi ne pouvant atteindre directement dans l’aisance les hommes ou les institutions répondant à ce besoin naturel de donner suite au sens de ma vie, au sens de ma survie, je sollicite l’ardeur et l’amour de celle que j’aime et protège, afin qu’elle me permette par les fluides donnés, par la prière énoncée, par le désir formulé d’atteindre mes objectifs  dans l’influence à apporter ici et là, pour le droit à la vie dont l’eau représente un élément essentiel.».

 

Ces fluides donnés permettent à l’esprit d’agir à tous les niveaux, notamment pour influencer les débats et les décideurs
dans le sens d’avancées pour le droit à l’eau pour tous les esprits incarnés de la planète Terre. Ces fluides lui permettent
également de soutenir tous les mouvements et associations qui luttent pour l’accès à l’eau.


Dans un autre message l'esprit indique  que «cette mission fluidique lui permet de verser l'eau plus abondante là où elle fait défaut. Il ne peut et il n'y aura de cesse dans tous les travaux entrepris avec toutes les bonnes volontés humaines incarnées pour que ce progrès, ce désir, cette soif trop inassouvie prenne source en toute géographie. Le combat pour l’eau est un combat juste, important et nécessaire.» 

 

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