
LE RETOUR À LA VIE PHYSIQUE
La réincarnation ou retour de l’Esprit à la vie incarnée, s’effectue au moment même de la conception lors de la rencontre charnelle
de ses géniteurs. C’est l’esprit qui conçoit son corps. Et pour cela, il est présent dès le début, contrairement à certains courants de
pensée qui prétendent qu’il rejoint le corps au bout d’un certain temps, généralement trois mois.
Cela n’est pas sans conséquence pour l’esprit lorsque la grossesse est interrompue, il connaitra alors une forme de trouble lié à son
retour imprévu dans l’au-delà. Le périsprit, élément de semi-matière, va permettre à l’Esprit totalement immatériel de rejoindre
la matière et de construire un corps avec le matériau génétique de ses parents. Son retour à la vie charnelle n’est pas aisé pour lui
qui vit dans l’éther, son milieu naturel, et cela est souvent source d’angoisse. Il sera donc aidé, encouragé par son guide qui l’accompagnera aux portes de la matière. La réincarnation se fait de façon consciente ou inconsciente, cela dépend de la manière dont l’esprit vit l’au-delà après la mort. Au moment de la mort, certains esprits en raison des circonstances de leur désincarnation,
(mort violente) ou de leur état d’esprit, connaissent ce que l’on nomme le trouble, c’est-à-dire qu’ils ne prennent pas conscience
de leur nouvel état, la mort, et qu’ils continuent à vivre virtuellement dans une sorte de torpeur. La réincarnation étant une
loi naturelle, l’esprit va devoir à un moment donné revenir aux chairs. Pour les esprits dans le trouble, cela se fera de manière
instinctive dans un environnement souvent similaire à celui de la dernière existence, car dans ce cas il reste proche des vibrations
terrestres. Cela peut avoir des conséquences fâcheuses si l’esprit s'y réincarne dans un milieu inhospitalier (pays en guerre, milieu
défavorisé, risque de cataclysmes naturels). Ainsi il peut revivre les mêmes difficultés, les mêmes épreuves.
En revanche si l’esprit ne connait pas le trouble, si après la mort il prend conscience de son nouvel état, il reviendra à la vie de
manière consciente et réfléchie après avoir fait le bilan de ses vies passées et pris conseil auprès de son guide spirituel. Il fera
alors le choix d’un pays, d’une famille, d’une activité, d’une mission. Le guide spirituel est un Esprit qui nous connait bien
en raison de vies communes, il nous est attaché et supérieur en évolution ; il est à même de nous indiquer la voie à suivre compte
tenu des expériences incarnées déjà réalisées. L’esprit doit être, tour à tour, homme ou femme afin de vivre différentes situations
possibles ; toutefois il y a souvent une polarité sexuelle dominante pendant la durée des incarnations. D'où la multiplicité des genres et d'orientations sexuelles.
Il est des vies où l’esprit progresse, des vies où l’esprit stagne, mais jamais il ne régresse. L’être humain est le résultat de sa
propre palingenèse, le résultat de sa propre évolution où l’hérédité physique et génétique n’intervient que de moindre façon
(environ 30%). Il y a prédominance des antériorités sur la génétique, l’esprit en construisant son nouveau corps, et ce, dès la
conception, emprunte le matériau génétique de ses géniteurs, mais il transporte avant tout les acquis et la personnalité qu’il
s’est forgée au cours des vies précédentes. Cela explique le caractère unique de chaque personne, les inégalités intellectuelles,
morales et parfois physiques des enfants issus de mêmes parents. Les ressemblances de caractères parfois très marquées
entre parents et enfants, ne sont généralement pas le résultat de la génétique mais proviennent d’expériences de vies communes
antérieures.
Ces antériorités permettent d’expliquer les sympathies ou les antipathies immédiates et innées. En rencontrant certaines
personnes, nous nous retrouvons dans les circonstances d’une vie passée qui a pu être agréable ou au contraire difficile. Cela
explique en particulier le coup de foudre, reconnaissance immédiate d’une personne aimée et qu’on a pu décider de retrouver
dans la vie présente. Sur Terre, planète de faible évolution morale, la réincarnation ne se fait pas toujours dans de bonnes conditions. Ainsi les souffrances des vies passées, tous les travers vécus, les traumatismes des vies antérieures non dépassés, peuvent resurgir au moment du retour dans les chairs, ce qui peut générer des pathologies psychologiques, des maladies, parfois des malformations. Il arrive aussi parfois que l’Esprit n’ait pas le courage de revenir à la vie incarnée ; le fait de se retrouver dans les vibrations lourdes de la matière terrestre provoque un réveil périsprital si la dernière incarnation a été difficile, éprouvante ; l’Esprit alors prend peur et retourne à la vie éthérée au cours des tous premiers mois de la vie, voire pendant la vie intra-utérine.
Une société qui prendrait en considération l’existence des vies successives permettrait d’éviter bon nombre de handicaps, de
malformations, de décès précoces et la connaissance des antériorités d’un enfant à naître serait d’un grand secours pour lui-même
et ceux qui ont la charge de son éducation. Une société réincarnationniste permettrait aussi de comprendre le mal, de comprendre que le mal qui s’incarne sur Terre est le résultat du manque d’évolution, que tous les esprits en passent par là. À la seule répression, il vaudrait mieux substituer la compréhension et l’amour, seuls moyens pour l’esprit d’évoluer et de s’amender.
ABSENCE DE SOUVENIRS
Les opposants à l’idée de la réincarnation nous rétorquent souvent que nous n’avons pas la mémoire des vies passées, que si
nous avions vécu tant de choses nous en garderions quelques souvenirs.
Cela est vrai, nous n’en avons pas le souvenir mais cet oubli passager est volontaire, il est lié à notre infériorité, nous ne pourrions
en l’état actuel de notre évolution assumer notre passé, car assumer son passé sur Terre cela signifierait savoir le mal que
nous avons commis ou que nous avons subi, et souvent dans un environnement que l’on retrouve de vie en vie. Pourrait- on vivre
sereinement auprès d’une personne qui nous a fait du mal dans une vie passée ou ne pas être travaillé par le remords à côtoyer
dans la vie présente des personnes que l’on a fait souffrir ? Ces cas ne sont pas rares sur notre planète, ils sont parfois choisis
justement pour réparer les erreurs ou les incompréhensions antérieures.
L’oubli cependant n’est que provisoire, les évènements des vies passées mémorisées dans le périsprit, peuvent pendant la vie incarnée dans certaines circonstances, revenir à la conscience avec l’impression très forte de déjà vu dans certains lieux ou face
à certaines personnes.
Sous hypnose, on peut accéder à nos vies passées. De jeunes enfants ont parfois le souvenir de leur dernière vie (plusieurs
exemples dans cette revue). Il s’agit très souvent de témoignages recueillis dans des pays où l’idée de réincarnation est présente.
Pour ceux qui méconnaissent ce concept, ces «souvenirs» enfantins sont mis sur le compte de la capacité des enfants à affabuler.
Or, les enfants dans les premières années de leur vie sont encore proches de leur vie dans l’au-delà.
Les vies passées font partie du subconscient. Certains personnages se rappelaient très précisément de leurs antériorités :
Julien l’Apostat se souvenait avoir été Alexandre de Macédoine, Empédocle se souvenait avoir été garçon et fille, Lamartine eut
lors d’un voyage en Orient des souvenirs précis d’une existence dans cette partie du monde.
Après la mort, les souvenirs antérieurs reviennent progressivement à la connaissance, et sur une planète supérieure lorsque
l’évolution est grande et les traumatismes bien lointains, l’esprit connait de son vivant l’ensemble de ses vies passées à l’exception
des toutes premières vies qui ne sont que des vies végétatives. C’est ainsi qu’à la fin des parcours incarnés, le conscient rejoint le
subconscient.
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