Le fléau du racisme

La montée des extrêmes droites sur toute la planète va de pair avec la résurgence du racisme,  cette idéologie qui prétend que, sur la Terre, il y a plusieurs races et qui considère que certaines catégories de personnes sont intrinsèquement supérieures à d'autres par leur seule couleur de peau.

 

Chaque année, le 21 mars, nous célébrons la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (en Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué soixante-neuf personnes lors d'une manifestation pacifique contre les lois imposées par l'apartheid. Les idéologies racistes ont, par le passé, poussé le monde à la catastrophe, le paroxysme étant atteint par l'Allemagne nazie qui avait érigé un racisme et antisémitisme d'État, et précipité le monde dans la Deuxième Guerre mondiale. En effet, les idéologies racistes ont de tout temps servi de fondement à des doctrines politiques conduisant à pratiquer des discriminations raciales, des ségrégations ethniques et à commettre des injustices, des violences, des meurtres racistes pouvant aller, dans les cas extrêmes, jusqu'au génocide.

 

L'esprit est immortel, le corps et l'apparence qu'il peut avoir ne sont que provisoires. Et le racisme est incompatible avec l'idée de réincarnation puisque dans nos vies successives nous prendrons des enveloppes charnelles de différentes couleurs.

Le raciste sait-il qu'il méprise ce qu'il a été ou ce qu'il sera ? La science a d'ailleurs prouvé que les races n'existaient pas. Aussi, non seulement le racisme est un délit, mais c'est également une erreur scientifiquement prouvée. Le développement spirituel permettrait d'éliminer cette marque d'infériorité planétaire qu'est le racisme toujours à combattre. Ce que Jean Jaurès avait exprimé de son vivant : «C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l'humanité».

 

RACISME, L'ORIGINE DU MOT

Le terme «race», appliqué à des êtres humains, est écrit pour la première fois en 1684 par François Bernier, dans un article du «Journal des Sçavans». Il y écrit «quatre ou cinq espèces ou races d'hommes dont la différence est si notable qu'elle peut servir de fondement à une nouvelle division de la Terre». Le mot «racisme» serait apparu en 1902 alors que le mot «raciste» daterait de 1892. Gaston Méry, journaliste collaborateur à «La libre parole» un journal antisémite et polémiste, serait la première personne connue à avoir utilisé le mot «raciste» en 1894. C'est toujours un Français, Joseph Arthur de Gobineau, qui vise à établir l'existence de races et de différences les séparant dans son ouvrage «Essai sur l'inégalité des races humaines» paru en 1853 et qui sera l'un des fondements des idéologies racistes du XXe siècle. Dès lors, le racisme prendra trois composantes essentielles : la catégorisation, la hiérarchisation et l'essentialisation.

La catégorisation est une opération mentale qui simplifie le monde en classant les populations dans des «boites», ou catégories, selon leur couleur de peau, leur religion, leur origine géographique, etc. La hiérarchisation ajoute un jugement de valeur à ces catégories et considère certains groupes d'individus comme supérieurs ou inférieurs les uns par rapport aux autres. L'essentialisation est un processus par lequel les individus d'un groupe sont réduits aux caractéristiques morales, aux facultés intellectuelles, et aux traits psychologiques arbitrairement accordés à ce groupe, comme s'il s'agissait d'une caractéristique immuable et qui se passerait de générations en générations. Cette vision est en contradiction totale avec la spiritualité qui explique que l'évolution de l'esprit n'est pas réduite à celle d'un groupe ethnique : elle est au contraire individuelle et s'effectue de vie en vie grâce à la réincarnation. L'idéologie raciste sera la base de la colonisation. Le racisme était utilisé délibérément pour que les peuples autochtones se sentent inférieurs afin de s'accaparer les ressources de leurs terres. Tout cela sous prétexte «d'apporter la civilisation» à des peuples forcément plus arriérés bien entendu. Aujourd'hui, ce racisme biologique (bien que non-dit officiellement par les extrêmes-droites de peur des poursuites judiciaires) est surtout utilisé pour s'opposer à l'immigration au moyen de la pseudo-théorie absurde et fausse du «grand  remplacement». Cette situation a éclaté au grand jour quand les extrêmes droites européennes, qui refusent d'accueillir les réfugiés originaires d'Afrique, ont salué l'accueil des mêmes réfugiés Ukrainiens après l'agression russe en 2022 : sûrement parce qu'ils avaient «la bonne couleur»…

 

LE RACISME, UNE IDÉE INCOMPATIBLE AVEC LA RÉINCARNATION

D'où viennent les différences physiques et morales qui distinguent les variétés de races d'hommes sur la Terre ?», les Esprits répondent : «Le climat, la vie et les habitudes. Il en est de même de deux enfants de la même mère qui, élevés loin de l'autre et différemment, ne se ressembleront en rien au moral.» Et à la question de savoir si ces différences constituent des espèces distinctes, les Esprits sont catégoriques : «Certainement non, tous sont de la même famille : les différentes variétés du même fruit l'empêchent-elles d'appartenir à la même espèce ?… Tous les hommes sont frères en Dieu, parce qu'ils sont animés par l'esprit et qu'ils tendent au même but.» La philosophie spirite est claire : nous sommes tous de la même race, à savoir celle de l'esprit. L'esprit est créé par une force créatrice commune à tous et que nous appelons Dieu. Nous sommes tous des esprits qui vont s'incarner dans différentes enveloppes charnelles pour vivre différentes expériences, de couleur, d'ethnie, de classe sociale, de genre, d'identité de genre, de culture, de connaissance, de position géographique, etc., mais avec toujours la même origine commune. 

 

Un message d'un esprit : Qui sommes-nous ? Nous sommes vous, nous sommes les esprits, nous sommes la vie. Nous  n'avons pas de forme, nous n'avons pas de couleur, nous n'avons pas de sang, nous n'avons pas de génétique. Nous n'avons qu'une genèse. Notre Dieu et notre Père nous a dit d'aimer l'autre.» Grâce à la philosophie spirite, on ne voit plus les choses de la même façon. Jusqu'à nos petites hypocrisies sémantiques de parler de «Black» pour qualifier une personne noire, avec toujours ce besoin de catégoriser et de se distinguer, dans une logique  finalement toujours raciste mais sans s'en rendre forcément compte, alors qu'avec l'idée de réincarnation bien comprise, la couleur de peau ne devrait avoir aucune d'importance.

Dans un message reçu , il est dit : «Vous dites d'un noir qu'il est un black, vous dites d'un noir qu'il est un noir parce qu'il est noir. Et que dites-vous d'un blanc, et que dites-vous de votre bébé, que dites-vous de votre enfant, de votre père, de votre mère. Vous dites du noir qu'il est simplement noir et qu'à partir de cette négritude, il devient déjà différent de vous. Eh bien, je viens dire qu'il n'est pas différent, qu'il est le fils divin. Oh couleur de vos peaux, histoire de vos pays et de vos autres vies, dénoncez avec moi, parce que et à cause de la palingenèse, tous les racismes de votre petite Terre qui peut devenir si grande.»

 

CE QUE DIT LA SCIENCE : LES RACES N'EXISTENT PAS

Grâce à la science, et particulièrement la génétique, un coup fatal a été apporté au racisme. Il a fallu attendre le début des années 2000 pour confirmer ce que les ethnologues, comme Claude Lévi-Strauss, affirmaient depuis longtemps : il n'existe pas plusieurs races humaines. En 2000, une équipe de généticiens américains en a apporté la preuve définitive. En séquençant pour la première fois le génome humain, Craig Venter a mis un point final au concept de race, qui a perdu tout fondement scientifique. La recherche génétique a établi indéniablement que tous les humains sont très proches. Ils sont encore plus proches entre eux que ne le sont les chimpanzés, alors que les humains sont bien plus nombreux. Les études de cette diversité génétique ont permis aux scientifiques de reconstituer une sorte d'arbre généalogique des populations humaines. 

Lorsque les généticiens terminèrent de dessiner la carte de notre miraculeux code génétique, ils s'aperçurent que, génétiquement parlant, tous les êtres humains, quelle que soit leur race, sont similaires à plus de 99,9%. Seulement 0,1% de différence entre les génomes des populations à travers le monde ne permet pas de justifier la notion de race. La science venait de confirmer et de démontrer la chose la plus importante au sujet de la vie sur la planète Terre, à savoir notre humanité commune.

La couleur de la peau, la taille ou la forme des yeux, ce n'est que la carrosserie ! Sous la carrosserie, les différences sont excessivement minimes (0,1% rappelons-le !). Car si la génétique met en évidence des différences entre populations, il s'agit de différences de fréquences de gènes, pas de gènes qui seraient entièrement présents dans une population et absents dans une autre. Avant de connaitre ces réalités génétiques, certains humains ont eu tendance à considérer ces différences comme importantes, au point de subdiviser l'espèce humaine en races.

Un concept qui a parfois entrainé des dérives racistes graves. Jusqu'en 1941, la Croix-Rouge aux États-Unis ne mélangeait pas les sangs de personnes de couleurs différentes. Un blanc ne pouvait pas recevoir le sang d'un noir, et vice-versa ! On sait maintenant, grâce aux analyses génétiques, que tout cela n'avait pas de sens. Les races n'existent pas et entre l'homme le plus blanc et l'homme le plus noir, il existe tout un éventail de teintes de peau et il est impossible de  tracer une ligne  claire entre noirs et blancs. Et avec la mobilité de plus en plus grande des  populations,  les différences s'atténuent encore plus à mesure que se dispersent les caractères génétiques dans toutes les populations. Désormais, la race est un objet de risée dans le domaine de la génétique. Les caractéristiques de la diversité humaine naturelle utilisées pour définir de larges catégories sociales de races, telles que Noir, Asiatique ou Blanc, se basent essentiellement sur la pigmentation de la peau, les traits morphologiques ou la texture des cheveux et sont toutes codées biologiquement. Or, la race n'a aucune réalité biologique depuis que l'on a prouvé  l'indivisibilité génétique de l'espèce humaine. Pourquoi alors certains s'accrochent à cette fable que la race aurait une réalité biologique, et alors même que l'Assemblée nationale a voté le 12 juillet 2018 la suppression du mot «race» dans la Constitution française ? Tout simplement parce qu'il y a un malentendu entre le sens commun, où l'on parle de races dès que des gens diffèrent par des critères physiques ou culturels, et le sens scientifique. Ainsi, dire que les races humaines  n'existent pas est souvent incompris. Il vaut mieux préciser : les humains sont inclassables. Ils ont tous une origine commune récente et ne sont pas séparés. Leur variation est continue, les populations se mélangent et s'interpénètrent depuis toujours. Pensez à la transfusion sanguine : seuls comptent les groupes sanguins – les mêmes partout – sans référence aux aspects physiques ou aux origines géographiques. Mais c'est aussi parce que les vieux discours sont bien ancrés, magnifiés par la force des préjugés. Car même si on supprime le mot «race», le racisme continue d'exister, étant donné que le terme de «race» a une histoire : celle de pratiques discriminatoires, voire  exterminatrices de «l'Autre» à travers l'Histoire, et à l'heure actuelle en tant qu'arme anti-immigration.

 

LA FORCE DES PRÉJUGÉS

Même si la science a prouvé qu'il n'y a aucune différence chromosomique entre des personnes de différentes de couleur de peau, la fausse notion de race tient bon. Malgré toutes les luttes, les mouvements antiracistes, la pénalisation du racisme qui n'est pas une opinion en France mais un délit, la fin d'abominations comme la ségrégation raciale aux États-Unis ou encore l'apartheid en Afrique du Sud, le racisme enfoui et les préjugés tiennent bon. Ils sont boostés par des extrêmes droites qui, la main sur le cœur, se sont «dédiabolisées» mais qui n'en finissent pas d'inoculer subtilement leur poison raciste car le «fonds de commerce» reste le même. Les préjugés ont ceci de confortable qu'ils évitent de penser. Il suffit d'une couleur de peau et, automatiquement, des idées reçues nous viennent à l'esprit. Exemples: «Les Noirs courent vite, rient fort, dansent bien…» Et, que nous ayons dé jà vu des Noirs nuls en sport, qui ne rient pas ou dansent très mal, n'annule pas l'association, au contraire. Ils deviennent l'exception qui confirme la règle. L'idéologie perverse de la race qui, partant du constat que le monde se compose de personnes de différentes couleurs, a inventé une hiérarchie entre elles (du plus brillant, le blanc, jusqu'au plus inférieur, le noir, en passant par le jaune). S'installe alors l'idée que, pour chaque couleur, il y a une psychologie et l'idée que chaque personne n'est déterminée que par sa couleur. Bref, c'est la nature qui nous définirait malgré nos expériences singulières, et surtout nos vies successives par la réincarnation. L'idéologie raciste permet cette simplification extrême : on est ce qu'on naît, seul le sang et l'ADN font loi. Pire, même si l'autre est de la même couleur que soi, avec la magie de la race, on pourra inventer ce que l'on a envie de voir comme le nez «spécial» du juif ou du tutsi, etc. Cette mécanique entraine chez certains, face au racisme, le repli communautariste : «Restons entre Noirs», «Ne discutons qu'entre juifs», «Ne pensons qu'entre musulmans». Cette attitude est tout aussi perverse puisque les communautaristes se mettent à rêver d'un monde où la race mettrait de l'ordre dans la complexité des rapports humains. Tout comme les nationalistes et personnes séduites par l'extrême droite dont l'idéal est le «Même», le «Pareil» et la «Pureté», quand tout le monde se ressemblait. Ce «c'était mieux avant», qui n'a jamais existé, est la boussole de l'extrême droite nationaliste qui va donc traquer l'éternel étranger pour retrouver ce paradis perdu en ayant l'obsession de l'ennemi caché. Pour d'autres, ce sera la fascination inverse mais toute aussi perverse car avec toujours la matrice de la race, en sublimant une race opprimée. À propos d'eux, Frantz Fanon n'avait pas de mots assez durs : «Pour nous, celui qui adore les nègres est aussi «malade» que celui qui les exècrent.» Rappelons que dans chaque groupe ethnique, il n'y a que des esprits réincarnés, plus ou moins évolués, qui avancent à leur rythme. Les grands fléaux de l'humanité que sont l'égoïsme et l'orgueil sont présents partout. Aucune couleur n'immunise contre cela. De l'Inde à l'Amérique blanche en passant par Israël par exemple, la liste des suprémacistes est longue. Ces derniers sont de toutes les couleurs, persuadés qu'ils sont que la couleur de leur enveloppe charnelle dans leur présente incarnation est supérieure à toutes les autres.

 

 

LA SPIRITUALITE , UNE INVITATION AU COMBAT ANTIRACISTE

 

La diffusion de la philosophie spirituelle qui prône la réincarnation avec l'évolution de vie en vie, et donc sous des enveloppes charnelles de différentes couleurs, est un puissant levier d'espoir pour le futur comme vient le rappeler l'esprit d'une résistante allemande active en France durant la Seconde Guerre mondiale et massacrée en 1944 par les nazis), qui s'est manifesté en séance pour apporter le propos que le spiritisme est «une idée et plus qu'une idée, une philosophie transformatrice et humaniste. Philosophie qui, si elle est acceptée, comprise par l'ensemble abolirait toute forme de racisme au profit de l'émancipation individuelle et collective.»

Tout spirite digne de ce nom, c'est-à-dire celui qui aura pleinement compris les conséquences du principe de la réincarnation et de l'amour de son prochain, ne peut que s'engager dans le combat antiraciste. Ne pas être raciste ne suffit pas, il faut être antiraciste. Car dire : «Je ne suis pas raciste» est une affirmation de neutralité et il n'y a pas de neutralité dans la lutte contre racisme. Affirmer la neutralité de «pas raciste» n'est qu'un masque pour le racisme. Surtout quand le «je ne suis pas raciste» se transforme souvent en «je ne suis pas raciste mais…», c'est-à-dire, finalement, la porte ouverte aux propos d'ordre raciste qui ne manquent pas d'arriver après le fameux «mais…». Être antiraciste, c'est reconnaître la réalité vivante, concrète, du mirage racial qui fait que nos couleurs de peau ont plus d'importance que nos individualités, et c'est vouloir en finir avec le racisme qui façonne les mirages. Être antiraciste, c'est penser que rien n'est mauvais ni bon sur le plan comportemental – ni inférieur ni supérieur - dans aucun des groupes raciaux. Être antiraciste, c'est débarrasser tout corps racialisé du tatouage du stéréotype. Le comportement, c'est l'affaire des individus, pas des races.

Cette lutte contre la discrimination raciale commence au cœur de nos foyers, au sein de nos propres familles, dans notre cercle amical et professionnel. Il n'est pas possible de rester silencieux face à la haine et, ne pas répondre à la parole raciste c'est commencer à tolérer  l'inacceptable. Les Esprits eux-mêmes nous ont invités à parler dès qu'une parole raciste était propagée, comme dans ce message : «Puisque le mal raciste continue de ronger l'humanité, il faut des esprits vigilants qui interpellent leur prochain pour leur dire de ne pas mal penser. Vous qui êtes

des spirites, vous devez refuser tous les racismes (…). Dénoncez le racisme et sachez répondre à celle ou à celui qui le répand par ses mots ou par ses actes. Ne vous éclipsez pas. Ne faites pas la sourde oreille. Ne fermez pas les yeux. Vous êtes spirites parce que vous êtes censés être conscients de votre vie, parce que vous savez que seul l'homme compte, vous savez qu'il n'y a pas d'homme supérieur ou d'homme inférieur par la nature biologique de la peau. Il faut faire attention à toutes les formes de relâche. Il faut faire attention car beaucoup pensent que le racisme a reculé. Les naïfs pensent même qu'il a disparu et que ceux qui en parlent sont des hommes qui cherchent toujours la discorde. Non, je ne cherche pas la discorde quand je vous parle comme je vous parle. Je veux simplement vous rappeler un mot : «Amour». En effet, condamner le racisme, c'est bien, mais s'engager c'est mieux. S'engager en le dénonçant sans relâche. Le racisme est un facteur de division entre les êtres humains, toujours au bénéfice de ceux qui le propage. C'est le symbole d'une planète encore inférieure et dont la métamorphose ne passera qu'avec la reconnaissance de toutes et tous en tant que frères et sœurs en Dieu, quelle que soit notre couleur de peau. C'est pourquoi les Esprits y sont particulièrement sensibles et nous invitent à l'engagement et au combat.

Le racisme n'est pas éternel, il dépend de notre engagement à le combattre pied à pied. L'acceptation progressive d'une société réincarnationniste serait également de nature à l'éradiquer complètement car le raciste comprendrait qu'il méprise ce qu'il a été ou ce qu'il sera. Cette notion constitue encore un argument supplémentaire, à partir duquel nous savons que définitivement nous appartenons tous à une seule race commune, celle de l'Esprit. 

 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.