Pourquoi revenir sur ces points sociétaux dont mes conclusions pourraient presque apparaitre comme des évidences ? La réponse
est que nos sociétés connaissent plusieurs formes de reculs alors qu’il y eut des avancées durement acquises et pour certaines de
longue date. En outre, ce qui nous semble évident à nous en tant qu’humanistes et spirites, ne l’est pas pour d’autres y compris dans nos propres sociétés qui se qualifient d’avancées et dans lesquelles pourtant des forces de régression sociétale sont à l’œuvre.
En revanche, concernant d’autres sociétés qui bafouent les droits humains, c’est le droit international qui devrait prévaloir,
dans la mesure où tout étant devenu mondialisé, nous sommes tous concernés par ce qui se passe en tout point du globe. Nous
sommes tous des êtres réincarnés issus d’une même cause créatrice. En cela, le seul mode relationnel à faire valoir est celui de
la solidarité, indépendamment des communautarismes d’États, d’ethnies ou de religion.
Le grand problème d’aujourd’hui, c’est que les grandes puissances sont devenues des dictatures qui se moquent bien du droit international. La Russie, après quelques années de libéralisme avec Gorbatchev et un peu après lui, a retrouvé sa nature ancestrale de puissance impériale brutale et conquérante ; la Chine, après une relative libéralisation, s’est durcie à nouveau sous l’impulsion de Xi Jinping ; les États-Unis considérés comme l’une des premières démocraties, sombrent dans un pouvoir autoritaire, ostracisant,
raciste et colonial. L’Inde n’est pas non plus ce qu’on fait de mieux en matière de droit et de respect des populations.
Voilà donc où nous en sommes des grandes puissances qui ont une influence considérable sur l’état du monde et qui régulièrement depuis quelques années, déstructurent l’État de droit, se moquant éperdument du droit international tel qu’il avait été édicté dans la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies.
Sur les cinquante-huit États membres de l’ONU, quarante-huit avaient voté cette charte universelle. S’étaient notamment abstenus l’Union Soviétique et ses pays satellites. À l’heure où tous les fauteurs de guerre traitent avec le plus grand mépris les règles et les droits les plus élémentaires, nous sommes face au pire de ce que l’humanité peut connaitre encore aujourd’hui.
Tandis que Benyamin Netanyahu et Vladimir Poutine sont sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale, ils
peuvent l’un et l’autre poursuivre leurs basses œuvres indéfiniment sans se soucier de leur avenir dans la mesure où leurs instances respectives n’ont pas ratifié les statuts et traités inhérents à la CPI.
On est donc bien une fois encore face à l’absence de toute notion de droit et de justice, dans la mesure où les nouveaux tyrans de
la guerre et du génocide n’ont que faire des vies humaines, ne regardant que l’extension de leurs territoires et de leurs zones
d’influence. Il a fallu longtemps à nos gouvernants occidentaux pour comprendre cela, et aujourd’hui c’est en trainant des pieds
qu’ils finissent par faire quelques déclarations accusatrices que nous attendions depuis fort longtemps.
La philosophie spirite nous indique que le monde est en perpétuelle évolution d’un point de vue global et sur le temps long, mais sur un temps plus réduit, nous sommes confrontés au retour des idées fascistes dans tout l’Occident, là où certains
soutiennent sans sourciller des guerriers barbares et conquérants. Il faudra donc, par tous les moyens, travailler au maintien
de la démocratie, dans une véritable lutte contre les criminels de guerre et les génocidaires. Le droit doit retrouver sa place, les
fascismes d’aujourd’hui doivent nécessairement reculer au profit de nouvelles solidarités à faire émerger au travers de toutes
formes de manifestations et de pressions sur nos gouvernants lorsqu’ils laissent faire le pire en Ukraine ou à Gaza, en ne s’autorisant pas à s’affronter aux grandes puissances.
Il revient donc à tous les citoyens libres, de manifester de toutes les façons, dans la rue, par l’écrit, par le verbe, par des pétitions,
par des actions sur les réseaux, etc. Sans omettre des actions de pensées adressées aux bons Esprits et aux guides.
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