La planchette oui-ja - partie 2

DU BON USAGE DU OUI-JA
On peut entendre ici et là dans certains milieux spirit que la technique de la planchette oui-ja est à proscrire du fait que c’est un
phénomène surtout physique qui se rapprocherait des tables tournantes et parlantes. En réalité même pour les tables tombées en
désuétude, s’il faut certes un médium dit à effets physiques, il n’y a aucune raison à mépriser ce type de manifestation qui fait partie de toutes les possibilités existantes et par lequel furent obtenus de nombreux textes en particulier chez Victor Hugo à Jersey. De ce point de vue, il n’y a pas à classer les médiumnités pour dire que certaines seraient plus dangereuses que d’autres. On peut simplement dire que certaines sont plus pratiques que d’autres, s’agissant des médiumnités dites à effets intelligents, celles qui permettent d’obtenir des messages plus consistants et plus détaillés comme l’écriture intuitive, semi-automatique ou automatique. 
En réalité ce n’est pas spécialement le mode de contact qui importe le plus, mais la fiabilité d’un médium bien développé
qu’il s’agisse de médiumnités intuitives, automatiques ou plus physiques comme la table, le oui-ja, l’incorporation ou la matérialisation ectoplasmique.
Au-delà de ces considérations, il faut cependant alerter de façon préventive toutes les personnes qui tentent l’aventure médiumnique comme si c’était un jeu, seules ou mal accompagnées, et conduisant à des risques inconsidérés. On voit notamment de plus en plus des oui-jas vendus dans des magasins de jouets et qui, mis dans les mains des enfants, peuvent présenter tous les
dangers. En effet, à supposer qu’une personne et en l’occurrence un enfant ait des prédispositions à caractère médiumnique sans
en connaître les aléas, cela pourra attirer un esprit mal intentionné capable par ce moyen d’obséder la personne sensible. Il y a
eu un certain nombre de cas de ces séances de oui-ja qui se terminent mal parce que procurant à un esprit malfaisant l’occasion
de perturber des humains naïfs et curieux. En général, ces expérimentateurs, inconscients des risques encourus, y sont pour une
grande frayeur quand l’objet produit des mots d’insulte, ou parfois leur échappe des mains, et ils cessent immédiatement toute
tentative de communication.

Il serait de salubrité publique de retirer ces jeux de la vente, car ce que l’on croit inoffensif peut devenir nuisible lorsque l’on sait
qu’il existe des sensibilités particulières chez certains humains susceptibles à leur insu d’attirer des présences importunes et
malsaines. Et c’est plus grave encore lorsque le oui-ja est vendu en tant que jeu à la portée des enfants.